Les nombreuses perturbations des réseaux observées ces derniers jours dans le secteur de la téléphonie mobile ont fait ce mardi l’objet d’une concertation, au siège de l’Agence de régulation de téléphonie (ARTEL), à Libreville, entre le Président de cette institution, Lin Mombo et ses différents partenaires en vue de trouver des solutions urgentes, a constaté GABONEWS.
Au terme de cette rencontre de près de deux (2) heures, le nouveau président de régulation, Lin Mombo qui s’entretenait pour la première fois avec ses partenaires depuis sa nomination, il y a moins de deux mois, a expliqué à la presse que les coupures récurrentes de la SEEG et un problème d’interférence d’un opérateur de téléphonie étaient les principales causes des perturbations observées depuis quelques temps.
« Vous savez que le mobile marche avec du courant faible et lorsqu’il y a coupure tout naturellement, cela occasionne des problèmes de connexion. Ces problèmes vont certainement trouver des solutions avec le service technique de l’ARTEL », a précisé monsieur Lin Mombo.
Les opérateurs ont pris des dispositions urgentes en vue de remédier rapidement à une énergie de substitution par rapport à l’énergie primaire qui est la SEEG afin d’augmenter leur batterie et remédier aux problèmes.
Placée sous la double tutelle technique des ministères de l’Economie numérique et celui des Finances, l’ARTEL, est une autorité administrative indépendante dotée de l’autonomie financière. Le pouvoir que confère l’Etat à l’ARTEL permet à l’institution de veiller au bon fonctionnement des télécommunications dans le pays.
Ainsi, l’ARTEL élabore, prend et détermine les conditions de délivrance des installations et d’attributions des réseaux d’exploitation en territoire gabonais. Elle veille et surveille les conventions de délégation et des licences, assure et planifie la gestion et le contrôle des fréquences, approuve et définit également les tarifs des services de télécommunication en se référent au barème du service universel, tout comme elle joue le rôle d’arbitre dans la résolution des conflits entre opérateurs, notamment.
L’exploitation des cybercafés, des téléboutiques et télé-centres, des installateurs et distributeurs de matériels de télécommunication ainsi que les homologations d’équipements terminaux et de stations radioélectriques sont directement gérés par elle.