La filiale gabonaise de la société italienne d’exploration pétrolière ENI-Gabon, a annoncé le 16 février une enveloppe de 4, 68 milliards de francs CFA pour développer les techniques d’exploration technologiquement très avancées. Ces nouvelles technologies d’exploration seront notamment utilisées dans le domaine marin pour atteindre les réservoirs situés sous les couches tectoniques de sel.
Les techniques de pointe de l’exploration pétrolière arrivent au Gabon grâce à la filiale locale de l’italien ENI dont les responsables ont annoncé le 16 février dernier la mise en place d’un nouveau dispositif très avancé pour l’exploration pétrolière en milieu marin.
A cet effet, les dirigeants d’ENI Gabon ont annoncé de lourds investissements à hauteur de plus de 4 milliards de francs CFA dans le développement de cette technique d’exploration pour les milieux extrêmement difficile.
«Dans notre métier, chercher du pétrole en-dessous du sel, je ne dirais pas que c’est facile. De manière classique, nous avons une meilleure lisibilité en dessus du sel. Mais en dessous du sel, il est très difficile de voir ce qui se passe», a expliqué le directeur général d’ENI Gabon, Lambert Koubamba.
Pour le succès de cette opération les responsables de la société devraient acquérir des données en 3D pour avoir une meilleure lisibilité des activités sismiques en dessous du sel.
«Nous arrivons au Gabon pour chercher des objectifs en dessous du sel. Pour ces objectifs, nous avons besoin de faire des acquisitions sismiques de très haute qualité», a poursuivi Lambert Koubamba.
S’il a salué cette démarche innovante, le ministre des Mines, Julien Nkoghe Bekale, a toutefois demandé aux responsables d’ENI Gabon de respecter les exigences des méthodes conventionnelles des activités sismiques dans le cadre du développement durable.
Selon la direction d’ENI Gabon, la période du recueil des données, leur analyse et les possibilités de forage devrait s’étendre sur un an. Le groupe ENI qui est né après la deuxième guerre mondiale, totalise aujourd’hui plus de 60 ans de présence en Afrique. Implantée au Nigéria, au Congo et en Angola, la compagnie y produit plus d’un milliard de barils par jour, ce qui représente plus de 60% de sa production.