Le président nigérien Mamadou Tandja, visé par une tentative de coup d’Etat jeudi à Niamey, serait «entre les mains des mutins», a déclaré à l’AFP une source diplomatique française.
«Ça s’est passé à l’issue d’un conseil des ministres, il semblerait que le président Tandja soit à l’heure actuelle entre les mains des mutins et que les membres du gouvernement soient eux-même retenus», a indiqué cette source en fin d’après-midi. «Il y a actuellement une réunion des chefs militaires» à Niamey, a-t-elle ajouté.
De son côté, une source diplomatique africaine à Niamey a déclaré à l’AFP que «plusieurs hautes personnalités nigériennes ne sont plus libres de leurs mouvements. Elles ont été arrêtées».
«Tandja ferait partie du lot. Les insurgés ont nettement pris le dessus», a-t-elle encore dit. Selon la source diplomatique française, qui avance que la garde présidentielle a pris part à cette tentative de coup d’État, les dissensions au sein de l’armée étaient connues.
«Le Président nigérien et son cabinet sont retenus par des soldats après des combats dans la capitale», avait affirmé plus tôt la BBC, citant une source gouvernementale. Signe que la plus grande incertitude règne à Niamey, un membre de l’entourage de Tandja, cité par l’agence Reuters, aurait au contraire assuré que «pour le moment, tout va bien» pour le président nigérien.
Les tirs ont débuté avant 13h
Contactée par Libération.fr à 15h25, une Française habitant à Niamey, membre du bureau de l’Association démocratique des Français à l’étranger, a expliqué que les tirs avaient «commencé peu avant 13 heures».
«Cela venait du palais présidentiel. On est situé juste à côté, à deux maisons, et on a pu entendre des tirs de mitrailleuses et d’armes lourdes. C’était d’abord très soutenu, puis ça s’est calmé, et ça reprend de manière sporadique.» «Les rues sont désertes, les gens restent chez eux. On voit des soldats cachés derrière les meurtrières du Palais, qui surveillent les accès», disait-elle.
D’après Radio France International, au moment du coup d’État «se tenait à la présidence un conseil extraordinaire des ministres. Des ministres qui sont donc tous coincés dans le palais». Des témoins ont aussi indiqué à l’AFP que trois ou quatre soldats ont été tués par un tir de missile. Les corps des soldats ont été extraits d’un blindé dont le toit a été détruit et qui était encore stationné jeudi après-midi devant un hôpital de Niamey.
Mitrailleuse 12.7
A l’ambassade de France de Niamey, on explique avoir «entendu des tirs de mortier, de mitrailleuse 12.7» mais ne «pas être en mesure de dire si le coup d’Etat a abouti». «On a donné la consigne aux Français de se calfeutrer chez eux», précise l’ambassade. Environ 1.500 Français vivent au Niger, et quelque 500 Européens à Niamey. A 17h, un responsable de la sécurité à l’ambassade indiquait que «pour l’instant, il n’y a aucun problème avec les ressortissants français».
Beaucoup de Français installés au Niger travaillent pour le groupe nucléaire français Areva, implanté au Niger pour l’exploitation des mines d’uranium, dont le Niger est actuellement le 3e producteur mondial. Début janvier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention lui attribuant le permis d’exploitation du gisement d’Imouraren, «la mine d’uranium la plus importante de toute l’Afrique et la deuxième du monde», selon le numéro un mondial du nucléaire civil.
Au pouvoir depuis 1999, le président nigérien Mamadou Tandja a adopté en août une réforme constitutionnelle – très critiquée par la communauté internationale et l’opposition nigérienne – lui permettant de se maintenir en poste au-delà de son deuxième mandat de cinq ans, censé se terminer en décembre.
La nouvelle Constitution lui assure encore au moins trois ans à la tête du pays. Un dialogue internigérien, qui se déroule sous l’égide d’un médiateur ouest-africain, a été temporairement suspendu jeudi dernier.
Par SYLVAIN MOUILLARD
Niger, une lecon de la VRAIE « Politique »: Vite Fait, Bien Fait !
L’example du Niger – « Vite Fait, Bien Fait » – nous DEMONTRE encore une fois et de maniere EBLOUISSANTE que SEULE la maniere FORTE peut sortir le Gabon du MARASME dans lequel il se trouve depuis 42 ans. Je n’ai RIEN de personalmente contre ces Hommes et Femmes qui se lancent – chacun d’entre eux pour des raisons differentes – dans l’ACTIVITE POLITIQUE, m-a-i-s – et je le repete ici pour la ENIEME FOIS – ce n’est PAS de cette MANIERE que le Gabon pourra faire tabula rasa (making a clean sweep) sur le « Bongoisme » et instaurer la DEMOCRATIE dans notre pays ! Und wir brauchen, kein Einstein zu sein, um dies zu verstehen! (Et nous n’avons PAS besoin d’etre Einstein pour comprendre ce fait !).
Y eso es la razon para que (c’et la raison pourquoi) nous DEVONS mettre la PRESSION sur ces Hommes et Femmes dits « politiques » « VERBIAGEURS » et Beaux Parleurs qui se veulent de continuer a nous RACONTER que la POLITIQUE est le moyen le meilleur par faire « ECROULER » le Bongoisme dans notre pays: c’est FAUX ! Et ce, TOUT le monde le sait !
Au Gabon – comme dans TOUS les autres pays du monde, du Passe, du Present et du Futur – TOUTE DICTATURE et TOUT DICTATEUR ont ete chasses par la FORCE et la MANERA FUERTE (maniere forte) ! Le VERBIAGE POLITIQUE et ses DISCOURS est une SIMPLE PERTE de TEMPS et d’ENERGIE et nous DEVIE du CHEMIN REEL qui peut REELEMENT nous DELIBERER en quelques secondes SEULEMENT du « Bongoisme », comme au Niger: « Vite Fait, Bien Fait » !
« Quand la balle siffle, il n’y a pas de choisir » et cette BALLE, nous ne voulons PLUS L’ATTENDRE, nous la voulons MAINTENANT ! Chers POURRITOCARDS Gabonais, epargnez nous de vos loooooongs DISCOURS S-T-E-R-I-L-E-S et METTEZ-VOUS au TRAVAIL, en prenant l’example du NIGER et tous ces autres que nous apprend l’HISTOIRE de l’HUMANITE: AUCUNE DICTATURE dans AUCUN pays de la PLANETE n’a ete CHASSEE du POUVOIR par la Tchatche et le BlaBlaBla !
Da zhaohu,
Wànshìtong