Bien qu’il ne soit qu’au 9e rang des investissements français en Afrique subsaharienne, le Gabon continue d’être choyé par Nicolas Sarkozy, qui s’y rend pour la troisième fois depuis son élection.
Huit mois après la mort du « doyen » Omar Bongo, l’Élysée présente son fils et successeur, Ali Bongo, comme un homme « jeune, moderne, dynamique et animé d’une véritable volonté de réforme ».
Pour l’encourager, un accord inédit instituant un « partenariat stratégique » sera signé avec ce petit pays de 1,5 million d’habitants. Il sera notamment assorti d’un prêt de 75 millions d’euros et d’un nouvel accord de défense, qui prévoit le maintien de la base militaire française de Libreville, préférée à Dakar.