Interpellés depuis plusieurs semaines à l’occasion des missions de contrôle d’identité la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) a reconduit le 23 février 2010 plus environ 350 étrangers en situation irrégulière. Cette opération répond aux soucis des pouvoirs publics de lutter énergiquement contre l’immigration clandestine face à la recrudescence de l’insécurité qui prévaut dans le pays.
C’est dans son souci de lutter efficacement contre la montée fulgurante de l’immigration clandestine et pour servir d’exemple aux autres que la Direction générale de la documentation et de l’immigration a reconduit le 23 février 2010 aux frontières de plusieurs immigrés clandestins.
Ceux-ci, au nombre de 358 ont été sous supervision policière acheminer dans des bateaux affrétés pour la circonstance en vue de leur rapatriement vers leurs pays respectifs.
Ce sont au total, 80 maliens, 63 camerounais, 39 sénégalais, 30 burkinabés, 26 guinéens (Conakry), 21 nigérians, 20 nigériens, 17 togolais, 15 béninois, 8 santoméens, 4 congolais (Brazzaville), 6 congolais (RD Congo), 2 tcadiens, 2 équato-guinéens, 1 tunisien, 1 français et 23 ressortissants d’autres pays qui ont été reconduits à la frontière par voies maritimes et terrestre.
La DGDI a profité de la présence d’un navire santoméen pour reconduire près 232 ouest africains sur 271 au total à destination de Calabar au Nigéria où ils devraient être acheminés avant rejoindre leurs pays respectifs.
Soulignons que cette opération qui concernait notamment les détenteurs de titres de séjour de courte durée qui après expiration refusent de quitter le territoire gabonais a également permis de se pencher sur ceux dont les titres de séjour sont arrivés à terme depuis des années et ceux n’ayant aucune carte de séjour.