Le Conseil des ministres du 25 février dernier a adopté une ordonnance portant création et attributions de l’Agence gabonais d’études et d’observation spatiales : Terre, Climat Homme (AGEOS-TECH). Les accords franco-gabonais signés la veille à Libreville indiquaient à cet effet le déblocage de 9 millions d’euros, soit près de 6 milliards de francs CFA, pour l’installation d’une station satellitaire pour la surveillance des impacts du changement climatique.
Le Gabon devrait bientôt mettre sur pieds son agence spatiale en vertu de l’adoption, le 26 février, en Conseil des ministres de l’ordonnance portant création, attributions et organisation de l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiales : Terre, Climat, Homme (AGEOS-TECH).
Cette agence sera chargée d’élaborer et de soumettre au gouvernement les éléments de stratégie nationale dans le domaine des activités d’observation spatiale et d’en assurer l’exécution.
Elle devra également mettre en place une infrastructure spatiale destinée au renforcement des capacités de sécurisation de la communauté nationale et mettre en œuvre des programmes de développement d’observation spatiale en relation avec les différents secteurs d’activités concernés.
L’AGEOS-TECH aura également pour importante mission de fournir des données permettant de détecter, de mesurer et de prévenir les répercussions des changements climatiques sur l’environnement et de promouvoir au niveau national, régional et international, les activités de recherche, d’innovation et de développement, dans le domaine des applications de l’observation de la Terre.
L’Agence sera enfin chargée d’assurer le montage et le pilotage du projet SEAS-Gabon pour l’installation d’une antenne de réception satellitaire et de la construction d’un centre de compétence en télédétection et de suivi de l’environnement en collaboration avec les partenaires au développement.
Il s’agira notamment de la France, dont le président a signé le 24 février dernier une série d’accords dont le volet environnement comprend le déblocage, dans le cadre des mécanismes de reconversion de la dette, de 9 millions d’euros, soit près de 6 milliards de francs CFA pour l’installation de la station satellitaire devant permettre d’assurer le suivi de l’évolution du couvert forestier et le niveau de stockage du carbone.
L’AGEOS-TECH devra par ailleurs assurer la formation et le perfectionnement des personnels des structures affiliées.