Le Réseau d’épidémiosurveillance des maladies animales au Gabon (REMAGA) a achevé le 26 février au Cap Estérias sa campagne nationale d’appui au déparasitage et à la vaccination de la volaille rurale contre la maladie de Newcastle. Les premiers résultats montrent que l’amélioration de la santé et de la résistance des volailles pourrait permettre d’économiser près de 30 milliards de francs CFA et de réduire de plus de 75% la dépendance alimentaire en produits carnés.
La campagne nationale d’appui au déparasitage et à la vaccination de la volaille rurale contre la maladie de Newcastle pourrait s’avérer un instrument efficace de la lutte contre la dépendance alimentaire.
Achevée le 26 février dernier au Cap Estérias, au Nord de Libreville, les techniciens du Réseau d’épidémiosurveillance des maladies animales au Gabon (REMAGA) ont estimé que la maîtrise des techniques utiles à la survie de la volaille dans les fermes et les ménages, notamment la lutte contre la maladie de Newcastle, pourrait faire économiser à l’Etat 30 milliards de FCFA et réduire de plus de 75% la dépendance du Gabon en produits carnés.
Cette campagne a permis de vacciner plus de 600 poules, canards et dindons dans la province de l’Estuaire et doit ainsi permettre d’améliorer à court terme l’élevage de la volaille rurale avec une production attendue de plus de 3 872 800 poulets adultes cette année.
Cette production doit approvisionner le marché local en volailles «made in Gabon» dont le prix unitaire ne devra pas excéder 1000 francs CFA.
En 2009, le Gabon a importé 58 000 tonnes de viande, dont 30 milliards de francs CFA de volaille. Cette opération doit permettre à l’Etat gabonais d’épargner plus de 18 milliards de francs CFA par an sur ses importations de volaille.
Les volailles vaccinées issues des élevages traditionnels verront par ailleurs éliminés de leurs organismes les parasites internes et bénéficieront également d’un taux d’anticorps élevé qui favoriserait la réponse immunitaire durant au moins 6 mois.