A l’issue du Conseil des ministres de jeudi, le gouvernement a décidé de faire tenir les Conseils dans chaque province, conformément à une promesse électorale énoncée par l’actuel chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’époque, candidat du Parti démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir); dans ce contexte, les Portgentillais réagissent à cette annonce.
Selon, Jean Claude M. cadre dans une entreprise pétrolière de la capitale provinciale de l’Ogooué Maritime, « l’arrivée du président de la République à Port-Gentil est très attendue. J’interprète cela comme la concrétisation de sa promesse de campagne électorale. Ce sera une première dans notre pays qui, durant 40 ans, aucun conseil des ministres ne s’est jamais tenu à l’intérieur du pays. C’est un signe de changement et de rupture avec les anciennes méthodes décriées par les populations. Je crois que nous entrons de plein pieds dans le ‘’Gabon émergent’’».
A sa suite, Gisele Ogoula, une Secrétaire de direction de souligner que « c’est l’ère d’une nouvelle génération au pouvoir. Car un nouveau » a commencé à souffler en Afrique, en Europe et en Amérique, avec l’élection des jeunes à la tête de certains Etats. Ce vent divin a aussi soufflé chez nous. Résultat, le pays est sur la voie de l’émergence ».
Dans ce sens, madame Ogoula relève que « L’arrivée du chef de l’Etat Ali Bongo à Port-Gentil a plus d’un sens. La promesse de faire de cette deuxième ville du pays un ‘’petit DUBAI’’ ; la route qui ouvrira la capitale économique aux autres provinces du pays; le problème de l’assainissement de la ville et autres projets. Je pense que tous ces projets trouveront des solutions avec ‘’Ya Ali’’, j’en suis convaincue. Autre problème celui du rejet du budget 2010 de la commune pourra être examiné pendant ce tour de table entre le président de la République, les ministres, le maire et le gouverneur. C’est une chance que nous ne devons pas manquer, pour rien au monde.»
Pour Dieu Donné MASSALA B., « Ceux qui ont noirci et voté contre Ali Bongo ont eu tort ! Avec toutes les reformes qui s’opèrent, leur conscience n’est pas en paix. Pour répondre à votre question, je dis que c’est une bonne chose que le développement de Port-Gentil doit se décider à Port-Gentil et non à Libreville ou ailleurs. Les ministres n’ont pas toutes les informations et ne maitrisent pas les réalités de terrain. La délocalisation du Conseil des ministres à l’intérieur du pays va permettre au premier magistrat du pays de toucher du doigt les réalités, le vécu quotidien des populations. L’émergence dont il est chantre passe par la politique de proximité. Port-Gentil a tant souffert, Elle a trop nourri le Gabon des années durant. Il est temps que le Gabon nourrisse Port-Gentil. Les projets sont nombreux, nous voulons la réalisation de tous les projets pour le bien du grand nombre ».
Bernadette Moussavou, Commerçante, « Je pense qu’avec le nouveau président, notre pays ouvre une nouvelle page de son histoire. Nous les commerçantes, nous voulons de l’aide pour diversifier nos activités. Au marché, la commerçante gabonaise n’exerce pas son activité avec confiance. Nous n’avons pas de microcrédit pour nous pousser en avant. Les commerçants venus d’ailleurs ont plus de droit que nous. J’espère que cette situation sera examinée lors du Conseil des ministres à Port-Gentil afin d’encourager les commerçants gabonais. Je suis très contente de savoir que notre ville sera la première à abriter cette grande rencontre où se prennent les grands décisions relatives au développement du pays».
Jacques MINKO, Maçon, « Nous entrepreneurs gabonais, nous nous sentons comme des oubliés. Parce que nous ne vivons pas de notre activité. Les marchés sont donnés aux étrangers, les Gabonais cherchent le travail. Cet argent qu’ils amassent est envoyé dans leurs pays respectifs. Le Conseil des ministres à Port-Gentil est une bonne chose à condition que de cette rencontre, les populations en tire profit. Ce n’est pas facile de tout faire d’un coup, mais le président Ali Bongo qui a commencé à faire de bonne choses. Qu’il panse pense aux petits entrepreneurs gabonais. L’exemple des jeunes d’Oyem qui ont bénéficié d’une enveloppe spéciale pour les accompagner à exercer le métier de transporteur urbain doit être généralisé dans les autres secteurs d’activité. Le Gabonais veut le travail, l’hôpital, le logement et l’école. C’est tout ! ».
Ma recation fasse a la tenue du conseil des ministres a Pog. Je ne pense pas que tenir un conseil de ministres a Port-gentil ou dans une autre provionce apporte quelque chose de nouveau au gabonais qui croupissent dans les galeres et maladies. Par contre, je pense que c’est un gaspillage des revenues de l’etat. Les gabonais veulent des actions du gouvernement, mais pas de conseils de ministres dans chaque province. Nous avons besoin de bonne routes praticables a toute saison dans chaque province. Par example, relier Pog aux autres localites du pays. C’est cela le changement que nous voulons Mr. le president, mais pas de conseils de ministres ou des fetes tournantes dans chaque province Mr. Ali.