L’excès de vitesse et le problème priorité seraient à l’origine du violent accident de circulation qui a fait un mort sur place, dimanche soir, sur le boulevard du bord de mer, plus exactement à la tribune officielle, selon des témoins de la scène.
L’accident tragique s’est déroulé dans la tranche horaire de 20h 50 – 21h 10 minutes d’après l’un des témoins qui explique que : « le chauffeur, à bord de l’unique véhicule accidenté (Suzuki – Jimmy) d’immatriculation noir de la Garde République (GR), roulant à vive allure dans le sens feux tricolores de la présidence de la République –Poste sur le Boulevard du bord de mer a effectué une manœuvre brusque pour esquiver un taxi sortant de la bretelle située la gauche de la tribune officielle et voulant également s’engager sur la même ligne droite que le Suzuki ».
Le même témoin poursuit sous le couvert de l’anonymat en disant qu’« en principe, le chauffeur du Suzuki, un officier de la Garde République, aurait sacrifié sa propre vie pour sauver celle des passagers à bord du taxi ». « Bien qu’ayant la priorité, s’il n’avait pas esquivé le taxi, il y aurait eu une collision sans précédent et tous les passagers auraient été tués».
Ce dernier a indiqué qu’après avoir réussi à éviter le taxi qui a pris la poudre d’escampette, le Suzuki, dans son allure (vitesse) a terminé sa course en allant percuter, de façon violente, le mur de la tribune officielle avant d’être projeté en l’air et de redescendre au sol sous l’effet de la brutalité du choc. Le véhicule simplement était irrécupérable.
« Personne ne pouvait survivre à un tel choc. Le chauffeur est mort sur le champ », a confié le même témoin à GABONEWS.
Les premiers secours dont le Samu du Centre hospitalier
de Libreville et l’unité spécialisée de la Garde Républicaine, la police et les Sapeurs Pompiers sont arrivés sur les lieux du drame, 15 à 20 minutes après l’accident. Ces services médicaux ont tous confirmé le décès, sur le champ, du militaire de la GR dont l’identité n’a pas été révélée.
A noté que le chauffeur, mort dans cet accident, a été
sorti du véhicule par des chrétiens qui ont vu leurs moments de louange et d’adoration écourtés alors qu’ils sortaient à peine d’une convention religieuse organisée dans la salle des spectacles du ministère de la Culture et des Sports, c’est-à-dire le même bâtiment percuté le Suzuki écrasée.