Ali Bongo a présidé le 1er mars à Libreville le premier Conseil supérieur de la Défense et de la Sécurité publique, qui doit planifier la sécurisation de l’environnement national des affaires, le maintien de la paix et de l’unité nationale. Dans l’immédiat, le président souhaite une programmation budgétaire nécessaire pour le recrutement et la formation sur trois ans de 9000 nouveaux agents de police.
«La préservation de l’intégrité territoriale et la consolidation des rapports bilatéraux avec les pays voisins et amis», quatrième axe du projet de société du chef de l’Etat, était au centre du premier Conseil supérieur de la Défense et de la Sécurité publique tenu le 1er mars dernier à Libreville.
Ali Bongo, qui a occupé le portefeuille de la Défense de 1999 jusqu’à son élection à la tête de l’Etat, a invité à cette occasion les militaires à repenser le concept de la défense, afin que les forces nationales de défense et de sécurité soient à même d’assurer la sécurisation de l’environnement national des affaires, le maintien de la paix et de l’unité nationale.
Le chef de l’Etat a également souhaité que le Parlement puisse adopter une programmation budgétaire adéquate compatible avec les exigences d’une armée moderne et opérationnelle, notamment sur le volet de la protection des personnes et des biens et particulièrement la sécurité des investissements sur le territoire national.
Le président Ali Bongo a présenté un programme de sécurité qui prévoit le recrutement et la formation de 9000 agents de police échelonné sur trois ans. Des effectifs supplémentaires qui devraient par ailleurs permettre de garantir le niveau de sécurité requis pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2012.
Ce programme répond aux engagements du chef de l’Etat pour «la professionnalisation de l’armée et l’opérationnalité effective de toutes les composantes de nos forces», contenus dans son projet de société.