Des vagues de chaleur exceptionnelles ont fait grimper le thermomètre à Libreville, où les météorologues annoncent ce mois de mars des pics record à 32,6°C, jamais atteints depuis 1960.
La capitale gabonaise est accablée de grosses chaleurs depuis quelques semaines, et de nombreux habitants se plaignent déjà d’un temps exceptionnellement étouffant.
Les météorologues annoncent que ce mois de mars, les températures devraient atteindre une moyenne dépassant 32,6°C, la plus élevée enregistrée à Libreville depuis 60 ans.
Lambert Ellaseko, inspecteur des services de météorologie du Gabon, accuse le dérèglement climatique mondial qui se répercute sur les températures au Gabon. «La normale de la température maximale est de 31,6°C» en mars, affirme-t-il.
Selon lui, de telles températures n’ont pas été enregistrées au Gabon depuis 60 ans. «Ce mois de mars 2010, la température dépassera 32,6°C comme celle enregistrée en mars 1950. Ce sera la première fois depuis 1950, mais on n’atteindra pas les 33°C», a-t-indiqué.
En mars, «il fera plus chaud que les mois précédents, et ça va continuer jusqu’en mai», a poursuivi Lambert Ellaseko.
Il explique que le dérèglement du climat mondial se traduit au Gabon par une extension de la période de saison sèche, un phénomène que de nombreux Gabonais ont déjà remarqué.
«Avant, il y avait la grande saison sèche pendant les grandes vacances [de juin à septembre], la petite saison sèche en décembre-janvier. Il y avait la petite saison des pluies à la rentrée scolaire, et la grande saison des pluies de février à mai. Maintenant, on ne sait plus ce qu’on a», déplore un vieil habitant de Libreville.
A l’intérieur du pays, on enregistre également des températures maximales de 34°C à Lambaréné ou encore et 33°C à Tchibanga.