La société Agricole de Port – Gentil (AGRIPOG) en voie de privatisation depuis fin 2009, a trouvé preneurs depuis le 1er janvier de cette année, selon une source de la nouvelle direction, rencontrée dans la capitale économique gabonaise.
Selon notre source qui a requit l’anonymat, Agripog a été reprise par trois entreprises nationales.
La première et la seconde, dont les noms n’ont pas été cités, ont respectivement acquis les cultures dites ‘‘hors sol’’, l’espace vert et la floriculture alors que l’Institut Gabonaise d’Appui au Développement (IGAD) a obtenu, quant à elle, la partie des fruits et légumes.
L’IGAD, dans sa déclinaison, s’est fixé pour objectif de former et d’accompagner 50 jeunes dans les métiers de la terre.
Avant la privatisation, toutes les cultures étaient gérées par une seule entreprise, AGRIPOG. Les choses ont donc changé depuis sa privatisation et l’entreprise a été scindée en trois grandes parties, rachetées par des promoteurs gabonais dont un groupe d’anciens travailleurs de cette entreprise.
Cependant, pour éradiquer tout malentendu, a-t-on appris, le sol réservé à l’exploitation des cultures restera toujours la propriété de l’Etat.
A noter que le processus de privatisation se poursuit et que la quasi-totalité du personnel a été maintenu.
AGRIPOG, spécialisée dans la culture des produits vivriers, entre autres, a ravitaillé, des années durant, le marché national et même sous régional en produits et légumes (de 1976 à 2009).
En attendant la relance normale des nouvelles sociétés agricoles par les repreneurs, les produits vivriers que l’on retrouve à Port – Gentil proviennent, selon les consommateurs, des lacs dans la province de l’Ogooué Maritime.