Le Haut représentant du chef de l’Etat, en charge de la zone franche de l’île Mandji, Madame Honorine Dossou Naki, a confié, ce vendredi, à GABONEWS, que « Le projet de la zone franche de l’île Mandji à trop trainé ».
RAPPEL HISTORIQUE
« Le projet a débuté en 1996 mais, le projet des projets a été présenté au défunt chef de l’Etat en 1986. A l’époque c’étaient les ministres d’Etat Moussirou Saturnin Nang Nguéma et Joseph Inama qui ont eu l’idée de venir présenter ce projet au chef de l’Etat et, on a attendu 10 ans avant que le Président ne le reprenne lors d’un discours à la nation ».
« Il a repris ce projet et a mis en place une structure avec un comité de réflexion et à l’an 2000 l’on a pris une loi créant la structure ».
« On a mis en place une commission nationale, mais il y a eu des difficultés techniques, mais aussi au niveau politique ».
« La volonté du chef de l’Etat était bien présente, mais les difficultés liées au choix du site ont entraîné des lenteurs à tel point que les habitants de l’Ogooué-Maritime ne croyaient plus tellement à ce projet. Aussi, avec l’arrivée de l’actuel chef de l’Etat qui a remis ce projet au goût du jour en l’annonçant d’abord lors de la campagne avant et de me désigner, après son investiture, au poste de Haut Représentant personnel du Chef de l’Etat chargé de la Zone franche de l’île Mandji ».
DETERMINATION DU NOUVEAU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
« Et là, comme vous l’avez constaté il a été sur place, il a survolé la zone, il a été jusqu’à la plage, on a longé une partie de la zone et, comme vous le savez c’est un projet phare pour l’avenir de cette province ».
BUT DU PROJET DE LA ZONE FRANCHE DE L’ÎLE MANDJI
« Le but du projet était en fait de trouver un nouveau pool de croissance économique en essayant de trouver de nouvelles activités génératrices d’emplois pour faire face au déclin de l’activité pétrolière. Donc, le nouveau Président de la République, en arrivant, a pris le projet pour le mettre dans le cadre de sa vision du ‘‘ Gabon Industrielle’’ avec pour objectif de transformer la plupart de nos ressources localement ».
« Donc, ce projet se base sur les ressources que nous avons sur place liées au pétrole, la forêt et celles dites halieutiques ».
CHRONOGRAMME ET DIFFICULTES
« Nous sommes entrain de travailler sur un programme, actuellement nous sommes au niveau des études de la nouvelle parcelle, car sur les 8 existantes, les premières études étaient concentrées sur la parcelle A pour une superficie d’environ 15 mille 500 hectares. Celle-ci présentait beaucoup d’inconvénients, elle est sur le prolongement de l’aéroport notamment de la piste, ce qui devait poser des problèmes de sécurité car il est à côté des installations pétrolières et compte tenu de ces installations et le fait qu’à ce niveau là, la ville se trouve au niveau 0 de la mer, ce qui a nécessité beaucoup de remblai d’à peu près 12 millions de m3 de sable soit l’équivalent de plus de 120 milliards de FCFA pour la viabilisation d’environ 420 hectares ».
« On a trouvé que c’était un peu cher d’où la décision d’aller un peu plus au nord dans le site que le Président a visité que l’on appelle la parcelle F, où on est mieux situé car les industriels voulaient d’une parcelle avec les pieds dans l’eau contrairement à la parcelle A qui se trouve loin derrière le port ».
ETUDES DE TERRAIN
« Le gouvernement a signé une convention d’études avec un cabinet canadien et espagnole, celle -ci a été signée au début du mois de décembre 2009 et le 26 du même mois, les experts sont arrivés pour commencer les travaux sur le site et, actuellement on est à près de 40% de leurs exécutions ».
« Dès que l’étude sera remise, nous allons poursuivre avec les travaux de terrassements qui sont à la charge de l’Etat qui, une fois terminés ou pendant ces travaux on commencera déjà à lancer les appels d’offres ».
LES SOCIETES S’IMPATIENTENT
« Il y a déjà des sociétés industrielles nationales et internationale qui piaffent d’impatience. Une société Allemande, une autre chinoise et bien d’autres voudraient déjà s’installer ».
ADHESION INTERNATIONALE POUR SE CREDIBILISER
« Le Gabon, est membre de la fédération mondiale des zones franches qui est un observateur au niveau des Nations-Unies et, nous avons travaillé avec eux pour qu’ils nous encadrent afin qu’on parvienne à la mise en place de la structure de gestion parce que jusque-là , une loi créant cette structure a été prise en 2000, mais aucune structure de fonctionnement et d’organisation de la zone franche n’a été mise en place ».
TRAVAIL POUR TOUS LES GABONAIS ET TRANSPARENCE OBLIGENT
« En matière d’emploi, c’est chaque société qui nous communiquera son nombre en fonction des besoins et, ce projet n’est pas uniquement réservé à Port-Gentil mais, plutôt à tous les gabonais et, la loi prévoit même que ces entreprises peuvent même recruter des experts à l’extérieur ».
« Aussi, a-t-on prévu des structures de formation à l’intérieur de la zone franche afin d’avoir plus de mains d’œuvre qualifiées ».