Une convention d’un montant de 2.465.000 dollars a été signée vendredi dernier entre le ministre des Eaux et Forêts, de l’Environnement et du Développement durable, Martin Mabala, et l’ambassadeur du Japon au Gabon, Motoi Kato afin de promouvoir un cadre institutionnel.
La mise en place de ce projet va permettre un développement adéquat du Gabon dans le domaine du changement climatique. Selon Mme Bintou Djibo, représentant résident du PNUD, cette signature officielle constitue un prélude à la mise en application d’une des grandes priorités du moment c’est-à-dire l’adaptation aux changements climatiques.
‘’Ce document, qui se situe dans le prolongement de la TICAD IV dans laquelle le Gabon s’est fortement impliqué, a, en effet, été élaboré au cours d’une mission de formulation effectuée à Libreville du 29 juin au 03 juillet 2009. Il cible le littoral comme zone d’action prioritaire et prévoit d’établir un cadre national de développement de la zone côtière qui soit durable et apte à faire face aux changements climatiques’’ a indiqué le représentant du PNUD.
Mme Djibo a tenu à féliciter les autorités nationales qui se sont résolument engagées à travers la mise en œuvre du projet ‘’Seconde Communication Nationale’’, et le gouvernement du Japon, principal pourvoyeur de fonds du présent projet, à travers son Ambassadeur présent à la cérémonie.
Prenant la parole à son tour, l’Ambassadeur du Japon son Excellence Motoi Kato, a précisé que la zone côtière représentant pour le Gabon l’un des plus importants enjeu économique, écologique et social est également la plus vulnérable vis-à-vis des risques d’élévation accélérée du niveau de la mer, de l’érosion ou de la salinisation. Cependant, selon M Kato, le développement et la protection de l’environnement doivent aller désormais de pair et qu’il était nécessaire d’adopter des mesures à ce que l’un sert l’autre.
‘’C’est dans ce contexte que le gouvernement du Japon a décidé d’accorder 2 465 000 $ pour la réalisation de ce projet dont l’objectif est de répondre au problème de développement et de préservation de la zone côtière gabonaise car ce patrimoine écologique et économique est aujourd’hui en danger’’, a expliqué l’Ambassadeur du Japon.
Le ministre des Eaux et Forêts, de l’Environnement et du Développement Durable, Martin Mabala, à son tour, a précisé que ce don qui arrivait à point nommé sera utilisé à bon escient dans le cadre de la politique de l’émergence dont l’élément essentiel qui nous concerne reste le pilier Gabon vert qui sous-tend la préservation de l’environnement et la valorisation des biens et services environnementaux.
‘’A la demande du Gouvernement du Japon, le Programme des Nations Unies pour le Développement nous a aidés dans la formulation du projet. C’est à ce titre que cette organisation notamment le Bureau du Gabon sera l’agence d’exécution de notre projet. Que le PNUD reçoive également l’expression de notre profonde gratitude pour son appui multiforme à notre pays et singulièrement pour l’expertise qu’il mettra à notre disposition pour la réalisation efficiente du projet, a confié M Martin Mabala.
Il a enfin rappelé que l’exécution du projet dont la fin est prévue pour le mois de décembre 2011 sera fait de manière interministérielle et la coordination sera assurée par une unité de gestion qui réunira l’ensemble des compétences nécessaires à la mise en œuvre du projet.