Le président de la République Ali Bongo Ondimba a été reçu mardi par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, au siège de l’organisation à New York, le chef de l’Etat gabonais a saisi cette occasion pour partager avec son interlocuteur le rôle que son pays entend jouer dans les prochains jours, notamment en ce qui concerne le règlement des conflits dans la sous région d’Afrique centrale et même dans le reste du monde.
L’entretien entre le président de la république Ali Bongo Ondimba et le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon, au siège de l’organisation onusienne à New York, a essentiellement porté sur les questions de paix et de sécurité en Afrique ainsi que sur le rôle que le Gabon entend jouer à la tête du conseil de sécurité durant le mois de mars.
Les sujets de discussion entre les deux hommes n’ont pas manqué. Le Gabon, on le sait, a pris la présidence du conseil de sécurité pour le mois de mars.
Ali Bongo Ondimba et Ban Ki-Moon dont c’était la première rencontre au siège de l’institution onusienne a également évoqué l’action du Comité consultatif de l’ONU pour les questions de paix et de sécurité en Afrique centrale (Copax). Le continent africain, en effet, n’en finit pas de résoudre ses crises.
Le Darfour, région soudanaise qui connaît un drame humanitaire, continue d’attirer l’attention de la communauté internationale. Il en est de même de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à une agitation interne, provoquant des déplacements massifs des populations vers les autres pays frontaliers, etc. Autre sujet qui ne pouvait passer sous silence, c’est celui qu’oppose le Gabon à la Guinée équatoriale à propos de l’île Mbanié.
Le dossier, faut-il le rappeler, est aujourd’hui sous la médiation de l’ONU, notamment au niveau de Genève. Aux confins des eaux entre les deux pays, l’île Mbanié est considérée comme potentiellement riche en ressources halieutiques et surtout pétrolières. Le président gabonais et le secrétaire général de l’Onu ont aussi évoqué la médiation menée en son temps par le défunt président Omar Bongo Ondimba en République centrafricaine (RCA), avec succès.
Un climat de paix semble régner dans ce pays, après une période de crises à répétition. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon a fortement encouragé le Gabon sur le traitement de la question du genre. Notre pays fait aujourd’hui figure de bon élève en matière de promotion de la gente féminine. Une réalité qu’on ne saurait nier en observant le positionnement des compétences à la tête des institutions constitutionnelles et même des administrations publiques.
Le Sénat, deuxième institution du pays, est présidée par Rose Francine Rogombé, laquelle a assuré par ailleurs l’intérim du président de la République après le décès du chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba. La Cour constitutionnelle, la plus haute institution juridique du pays, est également présidée Mme Marie-Madeleine Mborantsouo. Les femmes ne sont pas aussi moins servies au gouvernement et dans les différents démembrements de l’appareil administratif.
Mais bien avant la rencontre avec le secrétaire général de l’Onu, le président de la République s’est entretenu avec le président de l’Assemblée générale de l’Onu, M. Triki. L’entrevue a essentiellement porté sur l’agenda du conseil de sécurité et sur les perspectives de règlement des conflits en Afrique.
Outre ces audiences qui ont eu, entre autres, le mérite de projeter le Gabon sur la scène internationale, Ali Bongo Ondimba devait également donner hier au siège de l’Onu, une communication devant l’institution internationale de paix, un prestigieux établissement dont l’action est orientée vers la promotion des valeurs de la paix, etc. L’exposé devait être axé sur la préservation des conflits.
(Par Lin-Joël Ndembet Envoyé spécial)