Les rideaux se sont refermés, ce jeudi après-midi, sur les assises de l’Atelier de concertation des responsables des administrations électorales nationales de la CEEAC, déroulées, à Libreville, du 9 au 11 mars courant, avec en filigrane l’engagement des Etats membres, à travers leurs experts présents à la rencontre, de garantir dorénavant des processus électoraux réguliers, crédibles, démocratiques, transparents, équitables et apaisés, a constaté GABONEWS.
Durant trois jours, les représentants d’administrations électorales et experts des pays membres de la CEEAC – Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, Centrafrique, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe et Tchad – se sont penchés sur la problématique de la transparence, la crédibilité, la fiabilité et l’acceptation des résultats des élections dans l’espace CEEAC.
A cette occasion, nombre de zones d’ombre ont été levées, notamment en ce qui concerne le respect des grands textes internationaux et régionaux relatifs aux principes généraux et spécifiques communément acceptés comme fondement des processus électoraux en régime démocratique, non sans procéder aux comparaison et échange d’expériences devant aboutir à une possible harmonisation des processus électoraux dans les Etats membres de la Communauté.
De même, d’autres questions, et non des moindres, ont été épluchées quant à l’enregistrement et à la confection des listes électorales, les modalités de financement de la campagne électorale, l’accès équitable et impartial aux médias publics, l’observation domestique, régionale et internationale, la gestion normale et juste des résultats et des contentieux électoraux, la prévention des conflits et contestations postélectoraux, etc.
Pour ce faire, il est désormais prévu dans les pays de la CEEAC, la mise en place de mécanismes concertés et harmonisés, à même de garantir des processus électoraux dénoués de manquements graves et promouvant le respect scrupuleux du principe démocratique, du moins c’est ce qui ressort des recommandations faites par les experts à l’adresse des dirigeants de leurs pays d’origine.
En procédant à la clôture de l’Atelier, au nom du ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou – empêché – le Chef de Cabinet de ce département ministériel, M. Alexandre Matsinga, a déclaré que « Le diagnostic posé au terme de l’atelier, sans complaisance, en vos qualités d’experts et les recommandations faites aux différents Etats membres de la CEEAC constituent un gage certain pour l’organisation, dans notre espace géographique, d’élections libres, transparentes, démocratiques et pacifiques ».