Les travaux de l’atelier de validation de l’étude stratégique, sociale et environnementale (ESSE) se sont achevés mardi dernier en adoptant un certain nombre de recommandations notamment sur la généralisation de la procédure d’évaluation environnementale, l’organisation du travail en réseau avec les autres départements ministériels etc.
Ces recommandations sont une exigence de la participation des cabinets locaux, des centres de recherche, des universitaires, dans la réalisation de toutes les études, systématisation de la mise en place de suivi et d’évaluation des plans de gestion environnementale et sociale.
On a également retenu la nécessité de systématiser le contrôle des plans de gestion environnementale et sociale par les cabinets, bureaux d’étude, institutions universitaires et centres de recherche pour ne citer que celles là. L’effectivité de la décentralisation et le reversement aux collectivités locales des recettes fiscales sur la base de la péréquation existantes, fait également partie des recommandations.
Par ailleurs, les mesures préconisées en leur forme sur le partage des revenus ont été rejetées par l’une des commissions. Cette dernière régurgite l’idée de la redistribution des revenus miniers issus de la vente des produits miniers entre l’Etat et les communautés autochtones.
Cependant, les séminaristes, réunis au sein de la deuxième commission, ont présenté un rapport qui se résume à la non nécessité d’enrichir le code Minier tout en émettant le vœu au gouvernement de la République de la ratifier la convention n°176 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur la santé et la sécurité dans le secteur minier.
Le rapport portant sur la troisième question a permis de faire le point sur les principales procédures visant à améliorer l’aspect institutionnel. Suite à la lecture de ce rapport final, M. Lassy Taty, Secrétair général du Ministère des mines, s’est dit ‘’convaincu que les différentes remarques et recommandations qui ressortent de cet atelier, permettra de pallier aux manquements observés dans le secteur d’exploration minier. Et que le peuple gabonais bénéficiera des retombées du sous sol’’.
‘’L’atelier qui pose les bases du développement durable, fondé sur les trois dimensions que sont l’environnement, le social et l’économie a amené les commissions à trouver des mesures de compensation sur la qualité de la gestion de l’environnement, le renforcement des compétences et des capacités des administrations indiquées pour toutes les questions d’ordre environnementales’’, a dit M. Ndong Mba, le facilitateur du cabinet ISE-OPC.