spot_imgspot_img

Discours intégral du Secrétaire général du Parti démocratique gabonais, Faustin Boukoubi, lors du Congrès extraordinaire

Camarades Vice-présidents du Parti ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs et Représentants des Missions diplomatiques et des organisations internationales ;

Distingués invités ;

Mesdames et Messieurs les Communicateurs ;

Camarades Militantes et Militants.

Nous nous sentons profondément honorés de votre présence massive à cette cérémonie d’ouverture du 10e Congrès Extraordinaire, un Congrès historique et déterminant pour l’avenir de notre Parti, voire du Gabon.

Aussi, au nom des Militantes et Militants du Parti, permettez-moi tout d’abord d’exprimer notre profonde gratitude au Camarade Ali BONGO ONDIMBA, Vice-président du Parti et par ailleurs Président de la République, Chef de l’Etat, pour avoir bien voulu rehausser de sa présence cette manifestation, en dépit de ses lourdes charges républicaines.

C’est la première fois que nous l’accueillons depuis son accession à la magistrature suprême.

Mettons à profit cette belle occasion pour réitérer nos vives félicitations à ce vaillant militant qui a su porter haut le flambeau du PDG le 30 août 2009.

Bravo Monsieur le Président.

Notre sentiment de reconnaissance s’adresse également à nos illustres invités, notamment Mesdames et Messieurs les Chefs et les Représentants des Missions diplomatiques et des organismes internationaux.

Votre présence témoigne de la considération que vous avez envers le GABON, son peuple, ses acteurs politiques et particulièrement le Parti Démocratique Gabonais. Nous avons apprécié l’attitude de la plupart d’entre vous et à travers vous, celle de vos pays et organismes respectifs au cours du long processus électoral intervenu l’année dernière au GABON.

Nous remercions aussi les Chefs et représentants des partis et associations politiques qui ont bien voulu marquer de leur présence cette cérémonie.

Naturellement nous saluons, à la suite du Camarade Délégué Communal de Libreville, tous les congressistes venus très nombreux des 250 Fédérations du GABON et de l’étranger.

Camarades Congressistes,

Le 19 juillet 2009, à l’occasion du 9e Congrès Extraordinaire, vous nous aviez confié deux mandats de très grande importance :

– Organiser, en étroite collaboration avec l’équipe que le candidat que vous veniez d’investir a désignée, la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 30 août 2009 ;

– Proposer des amendements en vue de la révision des statuts et du règlement intérieur du Parti.

Concernant les élections présidentielles, près de huit mois se sont écoulés depuis lors. Même si d’abondants commentaires ont circulé entretemps, nous nous devons de vous faire un compte-rendu du processus électoral et surtout des nécessaires leçons à en tirer.

En effet, après le décès à Barcelone le 8 juin 2009 du Président de la République, le regretté El Hadj OMAR BONGO ONDIMBA, le Parti Démocratique Gabonais a dû faire face à une échéance cruciale de son histoire : l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, sans son Président Fondateur.

Ce scrutin s’est caractérisé par son âpreté suite à la multiplicité des candidats, parmi lesquels des hiérarques dissidents du Parti, qui se sont présentés comme indépendants.

A titre de rappel, les résultats globaux proclamés par la Cour Constitutionnelle se présentent ainsi :

– Inscrits = 808.354

– Votants = 356.044

– Suffrages exprimés = 333.832

· Ali BONGO ONDIMBA (PDG) = 141.605 voix, soit 41,79 %

· Pierre MAMBOUNDOU (UPG) = 86.875 voix, soit 25,64 %

· André MBA OBAME (Indépendant) = 85.814 voix, soit 25,33 %

· Zacharie MYBOTO (UGDD) 13.476 voix, soit 3,98 %

Les autres candidats font des scores en dessous de 1 %

L’examen des rapports de campagne a permis de mettre en exergue les principaux problèmes ci-après rencontrés sur l’ensemble du territoire national.

I. REPLI IDENTITAIRE

Le scrutin présidentiel du 30 août 2009 a révélé une tendance fort dommageable pour l’unité et la cohésion nationales dans notre pays, à savoir que plusieurs candidats, faute de projet de société crédible, ont axé leur campagne électorale sur l’appel au repli identitaire : chacun de ces candidats se proclamant le messie de son groupe ethnique.

De multiples messages mensongers et même des menaces ont été abondamment véhiculés à travers le pays dans ce sens, déversant sur le PDG et son candidat des propos et des attaques relevant de la haine et du dénigrement ordurier.

Malheureusement, une frange importante de l’électorat de notre Parti a été réceptive à cette campagne.

Ainsi, des bastions, naguère acquis au Parti, ont basculé contre notre candidat.

Malgré cette violente et haineuse campagne orchestrée contre notre candidat, celui-ci est resté serein et a pu convaincre, dans chaque Province du Gabon, une partie significative de l’électorat.

II. TRAHISONS ET DEFECTIONS

Après la disparition du Président Fondateur, certains hiérarques et cadres du Parti ont cru devoir combattre le Parti et/ou s’allier à ses adversaires. Ils ont entraîné dans ce mouvement plusieurs cadres et militants du Parti : élus nationaux et locaux, membres du Bureau Politique, du Conseil National et du Comité Central, responsables des structures de base… etc.

Le Parti a souffert de ces trahisons et défections dans plusieurs localités du pays.

Plusieurs de ces cas ont été relevés et nommément dénoncés dans les rapports circonstanciés.

D’autres cas de défection ont été simplement déplorés sans que les auteurs ne soient dénoncés.

Trois cas de figure se sont présentés :

1. Les dissidents farouches se sont opposés ouvertement au Parti aux côtés des candidats adverses ;

2. Les dissidents internes restés à l’intérieur des structures du Parti pour mieux miner la campagne et détourner les moyens du Parti : Duplicité, quand tu nous tiens ;

3. Les militants timorés qui n’ont pas osé affronter l’adversité soit par peur, soit par complicité.

III. LUTTES D’INFLUENCE INTERNES

Ce phénomène est constaté dans plusieurs localités du pays où la campagne se résume à se mettre des bâtons dans les roues entre responsables Pédégistes : les auteurs travaillant à contre-courant des intérêts du Parti pour faire porter le chapeau de l’échec du candidat au Camarade désigné comme responsable de la campagne dans la circonscription.

Le calcul étant que le succès du candidat risque de consolider son positionnement et qu’à l’inverse, l’échec du candidat devrait le déstabiliser : ce qui peut constituer une opportunité politique pour le « comploteur ». De telles attitudes sont aussi blâmables que les trahisons, car le résultat est le même : la défaite du Parti dans la localité concernée.

IV. MAUVAISE GESTION DU FRANC ELECTORAL

La gestion du franc électoral n’a pas toujours été transparente et judicieuse, tant lors de la précampagne que lors de la campagne.

Le franc électoral a été, soit retenu par devers les détenteurs, soit utilisé à d’autres fins.

Ce cas d’utilisation du franc mérite d’être cité en illustration. C’est ainsi que sur un siège, 90 % du franc électoral a été utilisé à des dépenses sans rapport avec la mobilisation de l’électorat et la gestion du scrutin.

V. MARGINALISATION DES STRUCTURES DE BASE DU PARTI

Dans plusieurs localités du pays, les responsables des structures de base du Parti se plaignent d’avoir été marginalisés par les équipes de campagne venues de Libreville.

Dans plusieurs cas elles ont été ignorées ou reléguées au dernier plan alors qu’elles devraient être au cœur du dispositif de campagne de proximité.

Les frustrations sont d’autant plus profondes que la distribution du franc électoral leur a été très défavorable dans certaines localités.

VI. DEFECTIONS AU SEIN DE LA MAJORITE PRESIDENTEILLE

La dynamique de la Majorité Présidentielle a connu beaucoup de dysfonctionnements.

Non seulement certains Partis ont présenté des candidats ou se sont alliés avec les candidats de l’opposition, mais encore certains militants et cadres des Partis restés fidèles n’ont pas cru devoir respecter le mot d’ordre de leurs leaders quant au soutien du candidat du PDG.

Le message véhiculé sur le terrain par les représentants de certains partis était le contraire du soutien public accordé au candidat du PDG à Libreville.

VII. MAUVAIS BILAN DES FETES TOURNANTES

Dans plusieurs Provinces, la candidature du PDG a souffert du bilan peu satisfaisant des fêtes tournantes.

Dans les Provinces, plusieurs attentes des populations n’ont pas été satisfaites : les projets annoncés dans plusieurs localités n’ayant pas été réalisés.

Les candidats opposés à celui du PDG ont exploité cette situation pour déstabiliser notre candidat.

VIII. DELOYAUTE DU PERSONNEL DE COMMANDEMENT ET DE LEURS AUXILIAIRES

Lors de la campagne électorale, plusieurs personnels de commandement (Préfets) ont manifestement soutenu l’opposition et notamment leur ancien Ministre de tutelle.

Plusieurs auxiliaires (Chefs de Cantons et Chefs de villages) ont mené campagne contre le Parti au pouvoir au mépris de leurs obligations de réserve.

Dans le cas des Préfets, certains ont ouvertement favorisé les candidats de l’opposition lors des inscriptions sur les listes électorales et de la constitution des bureaux de vote.

IX. HOSTILITE DU CLERGE

Les dirigeants de certaines confessions religieuses ont été particulièrement hostiles au candidat Ali BONGO ONDIMBA sous prétexte, entre autres, qu’il allait islamiser le GABON au détriment des autres confessions religieuses.

Cette hostilité a souvent été développée lors des célébrations des offices religieux et presque à travers l’ensemble du territoire.

Ceci a eu un effet très défavorable pour le candidat du Parti auprès de plusieurs électeurs chrétiens, notamment auprès des personnes âgées.

X. GESTION DU SCRUTIN

La gestion du scrutin a constitué également une difficulté dans plusieurs localités : la constitution des bureaux de vote a été très partiale et orientée, au point que la présence des représentants du candidat du Parti s’est parfois heurtée à des obstructions et des menaces physiques.

Certains représentants du candidat du PDG étaient en fait des pions placés par les adversaires pour servir leur cause.

Il en est résulté des fraudes massives de la part des opposants qui ne se sont pas gênés malgré cela de crier au voleur. Les Africains appellent cela « la sorcellerie ».

Outre les listes gonflées par leurs complices au sein du commandement, leurs assesseurs ont usé de plusieurs stratagèmes : tantôt ils remettaient des bulletins non signés aux électeurs reconnus favorables au PDG, tantôt ils retiraient malicieusement les bulletins d’Ali des lots qu’ils remettaient aux personnes âgées présumées loyales au PDG, sachant qu’il s’agissait là des causes d’annulation.

Ce n’est pas un hasard si les bulletins blancs ou nuls retrouvés dans les urnes étaient presque toujours curieusement ceux d’Ali BONGO ONDIMBA.

En sus des principaux problèmes d’une manière générale, l’analyse des résultats du scrutin siège par siège a révélé également des problèmes spécifiques et saillants dans chaque Province. Compte tenu du temps dont nous disposons, je vous en fais grâce, mais vos responsables locaux vous en rendront compte.

Au cours de ce processus, une ombre est tombée sur la scène de l’unité nationale qui avait été si clairement illuminée des décennies durant par le Père Fondateur de notre Parti.

La médisance et la calomnie, à l’endroit d’Ali BONGO ONDIMBA ainsi que les rumeurs d’impopularité astucieusement véhiculées à son sujet par ses détracteurs m’amènent à louer ceux qui y ont cru et se sont résolus à soutenir Ali dès le départ, car il fallait une dose de courage, voire de témérité, à un moment où beaucoup étaient dubitatifs, eu égard à la médisance qui avait cours.

Ils ont essuyé railleries, insultes, menaces…

Malgré tout cela, nous avons gagné et c’est l’essentiel.

Je n’oublierai jamais, chers Camarades, que c’est à vous que cette victoire appartient vraiment. Mes sincères félicitations à vous tous.

Camarades Congressistes, Militantes et Militants,

Comme nous l’avons constaté, l’environnement politique dans lequel évolue le PDG est parsemé d’embuches. Il ne faut pas oublier que l’adversaire est souvent perfide, rusé, expert en l’art de tromper et de répandre malicieusement de fausses rumeurs.

Souvenez-vous de ce canular de la gifle qu’aurait reçu le Secrétaire Général, votre humble serviteur, de la part du candidat Ali qui, n’eussent été les efforts de démenti, aurait fait beaucoup de dégâts…

Et les adversaires ne se trouvent pas seulement en face, hélas ! ils se situent également parmi nous. Ceux-là s’avèrent plus pernicieux, plus redoutables et souvent inattaquables, parce que abusant de notre confiance. Après la duplicité dont ils ont fait preuve pendant la campagne, l’opportunisme et l’entrisme prennent place.

Au-delà de ces comportements inhérents à la nature humaine, notre organisation, avec ses insuffisances et ses faiblesses, peut constituer une entrave à l’action du Parti.

Nous avons ainsi pris la mesure du 2e mandat que vous nous avez confié à savoir, la révision des statuts.

D’abord, conscients de ce que l’efficacité des responsables, la participation des militants ainsi que la nécessaire mobilisation des ressources sont tributaires d’une bonne organisation, vous proposons-nous une reforme du cadre organique.

Naturellement, la première mesure consiste à substituer l’autorité suprême, à savoir le Président Fondateur, disparu l’année dernière, par un nouvel organe qui ne peut plus être Président Fondateur. Vous apprécierez nos propositions et en déciderez, Camarades Congressistes.

Ensuite, à l’exception du Congrès, tous les autres organes nécessitent des clarifications, réorientation, rationalisation ou redéfinition de leurs missions ainsi que celles des membres qui les composent.

A l’issue de ces reformes, si vous en convenez, nous devons être en mesure d’éviter les confusions de rôles et de répondre aux préoccupations que vous exprimez, aux questions que vous vous posez, comme par exemple :

« A quoi sert le Conseil National ? A quel moment et comment les Membres du Conseil National doivent-ils apporter leur contribution et faire valoir leur expertise pour le bon fonctionnement du Parti ? »

« Quel est le rôle des Membres du Bureau Politique dans leur fédération, sur leur siège d’attache, dans leur province… ? »

« Quelle est l’utilité du Comité Central ? Est-il encore gratifiant d’être MCC ? »

« Comment les jeunes, les femmes, fers de lance du Parti, doivent-ils trouver leur place et apporter leur dynamisme en vue d’un meilleur fonctionnement des structures de base ? ».

Autant de questions auxquelles la révision proposée des statuts et du règlement intérieur apportera des réponses.

Désormais, les statuts révisés devraient permettre à chacun de maîtriser et de jouer pleinement son rôle, au lieu de se marcher sur les pieds et se neutraliser, faisant par voie de conséquence l’affaire des adversaires. En outre, une saine émulation doit prévaloir entre les différentes entités du Parti.

Combien de fois n’avons-nous pas entendu des militants, voire des populations se plaindre de ce que les candidats investis aux fonctions électives par le Parti leur sont imposés par le sommet ?

Certains responsables ont en effet pris l’habitude de choisir tout seuls les candidats aux élections et les présenter au Président Fondateur, Dieu ait son âme, comme les plus populaires de leur siège, alors qu’en réalité personne n’en voulait à la base, qui parfois ne les connaissait pas.

Ça ne peut pas continuer ainsi.

En effet, si vous adoptez les amendements présentés, le pouvoir de proposition des candidats aux autorités compétentes sera rendu à la base, la collégialité dans la sélection des candidats sera désormais la règle. Cela aurait l’avantage de s’assurer d’un plus large soutien autour d’une candidature dès le départ.

Néanmoins, il faudra se méfier du populisme et des manipulations. Nous y veillerons, notamment à travers la mise en place des commissions d’investiture, si vous les approuvez.

Camarades Congressistes,

Pour prospérer, engranger toujours des victoires et contribuer résolument à la réalisation d’un Gabon émergent, le PDG doit mobiliser davantage de ressources financières. Une personne physique, fut-elle efficace ne peut réaliser toute seule une telle prouesse.

Aussi pensons-nous que le Secrétariat Exécutif doit s’appuyer sur des structures appropriées. Vous apprécierez.

De même, l’approbation toute récente par le peuple gabonais du projet de société l’Avenir en confiance, ainsi que celle du programme du gouvernement et du budget de l’Etat par le Parlement confèrent au Parti au pouvoir que nous sommes, comme principal rôle, de veiller à leur mise en œuvre effective.

Le Secrétariat Exécutif entend concentrer son action sur les grands enjeux à venir et les défis à relever, tout en collaborant étroitement avec les autres entités du Parti, à savoir les groupes parlementaires et le gouvernement.

Nous devons en effet réunir les conditions pour gagner brillamment les élections législatives 2011 et barrer la route aux « imposteurs ».

Vous apprécierez, chers Camarades congressistes, la recomposition des attributions des Membres de l’Exécutif. Des missions essentielles destinées à relever les défis à venir seront mises en exergue dans toutes les instances qui gèrent le Parti au quotidien. Dans le nouveau contexte politique qui se profile, la victoire en 2011 est à ce prix et nous n’avons pas droit à l’erreur.

Faire preuve de conservatisme sous prétexte que cette organisation nous a permis d’engranger des victoires dans le passé serait plus qu’une cécité, une attitude suicidaire.

Notre Parti et toute les entités qui la composent doivent s’arrimer à l’esprit de l’émergence, se moderniser, se dynamiser.

Pour sa part, le Président de la République a pris des mesures largement approuvées par la communauté nationale et internationale.

Le gouvernement s’attèle à les mettre en œuvre, car l’avenir du GABON et du PDG dépendent de la réussite de l’action gouvernementale.

Camarades Militantes et Militants, vous confirmez votre attachement à l’héritage politique de notre Père Fondateur, vous avez raison. L’avenir du Gabon restera encore pour longtemps lié au dynamisme du PDG.

Ont en veut pour preuve, les nombreuses adhésions enregistrées depuis plusieurs mois et pas des moindres. Le PDG est ouvert à tous ceux qui veulent contribuer au développement du GABON. Comme Ali BONGO ONDIMBA, notre porte étendard, gardons la main tendue à tous les gabonais de bonne foi.

Camarades Congressistes,

Au lendemain de la création de l’Usurpateur National, un opérateur économique m’a dit : « c’est ça la politique ? Autant de gâchis pour revenir prôner les valeurs fondamentales du PDG, notamment l’Unité Nationale ? »

Que lui répondre, car c’est vraiment le comble de « l’imposture » ! Nous respectons les choix des uns et des autres, même si la morale doit en souffrir. Qu’ils sachent simplement que les Gabonais ne sont pas dupes, ils sauront choisir le moment venu entre le PDG authentique et la pâle copie non conforme qu’ils incarnent.

En tout cas, les Gabonais, même de l’opposition n’en sont pas fiers. Les révélations d’un opposant au sortir d’une audience qu’ils n’oublieront pas de si tôt avec un Chef d’Etat étranger en font foi.

Amicalement, disons leur :

Si c’est le développement du Gabon et le bonheur des Gabonais qui sont réellement vos objectifs, alors nous n’avons pas de divergence de fond. Dans ce cas, venez avec nous sur le chemin de l’émergence, sinon, laissez nous avancer.

Enfin, Camarades Congressistes,

Après la disparition de notre inoubliable Président Fondateur, nous doterons certainement demain notre Parti d’un nouveau Chef.

Assurément, le PDG vivra toujours et fera le bonheur des gabonais.

Plein succès à nos travaux.

Je vous remercie.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES