La première dame Sylvia Bongo Ondimba a échangé et partagé, lors de la récente visite effectuée récemment à New York et à Washington par son époux le président de la république, Ali Bongo Ondimba, avec la communauté gabonaise, et notamment les femmes, installées aux Etats-Unis d’Amérique.
Un moment de communion qui aura donné l’occasion à la première Dame du Gabon d’expliquer à ses compatriotes, pour la plupart des étudiants, les orientations et les actions qu’elle entend mener auprès des couches les plus démunies de la société gabonaise, notamment pendant le mandat de son époux. La rencontre, organisée dans la salle d’une bibliothèque de New York, s’est déroulée dans une ambiance sobre, conviviale et très détendue.
C’est la première fois que l’épouse d’un chef d’Etat du pays devisait avec la gente féminine gabonaise de New York, a souligné l’épouse de l’ambassadeur du Gabon aux Nations unies, qui a également saisi l’opportunité pour évoquer les difficultés rencontrées par les femmes pendant et après leur mission à l’étranger, en tant qu’épouses et mères de famille. Très attentive aux préoccupations de ses compatriotes, Sylvia Bongo Ondimba a pris bonne note aux problèmes soulevés, n’excluant pas la possibilité de les soumettre aux autorités compétentes pour des solutions appropriées.
Abordant son action en tant que Première Dame du pays, elle a esquissé quelques démarches, dont celles prises le 08 Mars dernier aux Nations Unies avec un organisme spécialisé dans la gestion des ONG (Organisations non gouvernementales), dont elle entend s’appuyer pour mener de nombreuses actions en faveurs des gabonais les plus défavorisés, mais elle privilégie les actes aux effets d’annonces.
Ensuite, la phase la plus palpitante et la plus émouvante de cette soirée aura été sans conteste celle des questions/réponses entre la première Dame et les Gabonaises de New York. Un dialogue à bâtons rompus s’est instauré. Les étudiantes, en grande majorité, évoquant leurs difficultés pendant leurs études au pays de l’oncle Sam, et celles de leur insertion dans la vie professionnelle au Gabon, pour celles qui veulent rentrer au Gabon. D’autres ont exprimé un certain découragement face aux hommes politiques gabonais dans leur ensemble. Elles ont déclaré que le discours de Sylvia Bongo Ondimba, a suscité en elles un certain espoir. à l’édifice de la politique de l’Emergence au pays.
Les femmes fonctionnaires, ont, quant à elles, déploré l’absence du Gabon dans les instances internationales, notamment aux Nation Unies où on n’en compte moins de 10, contre une centaine de ceux d’Afrique de l’Ouest par exemple. Répondant aux étudiantes gabonaises, Sylvia Bongo Ondimba a dit s’appuyer sur cette catégorie de gabonaises, car c’est sur elles que repose l’avenir du pays. Elle les a encouragées à faire preuve de créativité par l’élaboration des projets à même de favoriser l’investissement et la création d’emplois. Elle se dit prête à œuvrer pour que la voix du Gabon se fasse entendre dans les instances internationales.