Le président du Sénat, Rose Francine Rogombé, a regagné récemment Libreville au terme d’une visite au Chili en Amérique latine où elle est allée représenter le président de la République Ali Bongo Ondimba à la cérémonie d’investiture du nouveau président chilien Sebastian Pinera. Rose Francine Rogombé a conduit dans ce pays une délégation gabonaise qui s’est ainsi jointe à plusieurs autres des chefs d’Etat de la sous région d’Afrique centrale.
Au Chili, la cérémonie d’investiture s’est déroulée au palais du Congrès national, dans un contexte socialement lourd. Le pays venait d’être frappé par un séisme de forte magnitude ayant causé environ 800 morts. Mais le rituel d’investiture a été tout de même respecté. Michel Bachelet, le président sortant du Chili, a fait son entrée dans la salle, sous les applaudissements de l’assistance. Il faut dire que Michelle Bachelet quitte le pouvoir au sommet de sa popularité, avec plus de 80% d’opinions favorables.
Le juge constitutionnel a ensuite confirmé les résultats de l’élection présidentielle, consacrant la victoire de Pinera, avec 51,61% des suffrages recueillis. Puis le nouveau président, lui également, a fait son entrée dans la salle, sous des slaves d’applaudissements. Michelle se décharge des attributs du pouvoir et les remet à son successeur, Sebastian Pinera. Séance tenante, le nouveau président rend publique la composition de son gouvernement. Une mini parade militaire s’en suit et la cérémonie est terminée.
La phase des félicitations des chefs d’Etat au nouveau président chilien a été supprimée pour des raisons de sécurité, des répliques de faible magnitude ayant été ressenties pendant même la cérémonie d’investiture.
Le président du Sénat, Rose Francine Rogombé, qui était accompagnée, entre autres, de l’ambassadeur du Gabon au Brésil avec juridiction sur le Chili, a eu tout de même le temps de transmettre les condoléances du président de la république Ali Bongo Ondimba à son homologue chilien, suite au drame causé par le séisme subi par ce pays d’Amérique latine, en février dernier.
Elle n’a pas également manqué d’exprimer la disponibilité du Gabon à contribuer à l’effort de reconstruction de ce pays, comme notre pays l’a fait à l’égard de Haïti, au lendemain du tremblement de terre survenu.