Cinq joueurs du championnat de football centrafricain ont quitté leurs clubs et leur pays en catimini à destination des clubs gabonais, où, usant désormais de faux noms, ils espèrent décrocher des contrats plus juteux, rapporte ce jeudi Radio France internationale (RFI).
En effet, ces sportifs des clubs Tempête Mocaf, Stade Centrafricain, entre autres, ont décidé de quitter leur pays, leur Fédération et leurs clubs sans autorisation préalable, succombant ainsi à l’appât de leur recruteur qui leur a présenté une gamme de privilèges, une fois intégrer dans le championnat gabonais, où l’on estime les salaires et autres avantages des footballeurs, plus cossues.
Pour échapper à la réglementation en vigueur, les clubs gabonais, recruteurs, ont imposé aux nouveaux joueurs de changer leurs noms afin de passer inaperçus.
De leur côté, les responsables du football en république Centrafrique dénoncent le « recrutement frauduleux » et souhaitent que les clubs gabonais qui ont organisé ces départs puissent revoir cette situation qui nuit au football centrafricain.
L’on sait que des clubs gabonais, à l’exemple de Stade Mandji, sont engagés dans des compétitions africaines et les observateurs du football national attendent de voir où se sont tapis ces « émigrés clandestins » et dans quelles équipent évoluent-ils ou évoluent déjà.
Quoi qu’il en soit, cette page n’est pas encore tournée au regard de la Fédération centrafricaine et des responsables du football de la Centrafrique qui veulent absolument voir clair dans ce dossier.
Pour l’heure, à Libreville, le silence prévaut autour de cette affaire.