Le ministère gabonais de la Défense nationale a mis en garde toute personne qui troublerait l’ordre public, indique vendredi un communiqué de presse de ce département ministériel, faisant une mise au point suite aux propos tenus par André Mba Obame, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle par ailleurs, secrétaire exécutif de l’Union nationale (UN, opposition), un parti non encore légalisé lors d’une conférence de presse à l’étranger.
‘’Nous mettons en garde toute personne qui troublerait l’ordre public, la rendons responsable devant l’opinion nationale et internationale des conséquences qui pourraient en découler et appelons tous les militaires à la vigilance’’, indique le communiqué.
Les forces de Défense poursuit le document, soucieuse de protéger les institutions de la République comme elles l’ont toujours fait par le passé en affichant une stricte neutralité dans le débat politique, restent attachées au respect des valeurs républicaines.
L’armée réaffirme son indéfectible attachement au président de la République, chef suprême des armées, comme elle a démontré pendant la transition, souligne le même texte.
Selon toujours le communiqué, l’armée ne se laissera jamais entraîner dans une démarche antidémocratique et contraire à l’éthique militaire, tendant à un coup de force par des hommes politiques avides de pouvoir, dont le but est d’assouvir leurs ambitions personnelles au détriment du peuple gabonais qui a volontairement et clairement exprimé son choix en la personne du président Ali Bongo Ondimba, élu sur la base de son projet de société.
Aussi, rappelle-t-elle aux uns et autres, que dans un Etat de droit comme le nôtre, l’accession au pouvoir ne peut se faire que par la voie des urnes. Le respect de la constitution s’applique à tous les Gabonais. C’est pourquoi, elle n’acceptera jamais toute action visant à semer le trouble, le désordre et la déstabilisation dans notre pays, décrit comme un havre de paix et de stabilité dans une Afrique en proie à des guerres et conflits fratricides, cette paix tant chère à feu le président, Omar Bongo Ondimba qu’il nous a léguée en héritage, précise le texte.
Ce communiqué du ministère de la Défense nationale fait suite aux propos tenus lors d’une conférence de presse à l’étranger par André Mba Obame, candidat malheureux à l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009.
M. Mba Obame dans un cet entretien paru dans le version électronique du journal français l’Express, avait déclaré que ‘’si ça continue comme ça, on va vers coup d’Etat avant la fin de l’année. Un coup d’Etat à la nigérienne (…).