Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, effectue depuis mercredi une visite privée en Italie, lors de laquelle il rencontrera les autorités et des opérateurs économiques, a annoncé la présidence gabonaise jeudi à Libreville.
M. Bongo « se trouve depuis hier, mercredi 17 mars, en séjour privé en Italie », où il s’est rendu après une visite de trois jours au Maroc, a indiqué la présidence dans un communiqué lu par la télévision publique RTG1.
« En dépit du caractère privé de ce séjour, le président de la République poursuivra des contacts déjà entamés lors de son précédent séjour avec les autorités italiennes et les opérateurs économiques », ajoute-t-elle, sans plus de détails, notamment sur la durée du séjour de M. Bongo.
Début décembre, Ali Bongo s’était rendu en Italie où, selon la presse officielle, il avait rencontré des responsables du groupe pétrolier italien ENI et du constructeur d’hélicoptères Agusta, « déjà partenaire du Gabon ».
Il n’avait été fait mention d’aucun nouvel accord.
En décembre 2008, le Gabon avait signé avec ENI « six contrats pétroliers d’exploration et de partage de production », portant sur des blocs d’une superficie globale de plus de 7.300 km2.
Ces accords marquaient le retour dans ce pays du groupe italien « dix ans après son retrait en raison des incompréhensions de tous ordres ainsi que des difficultés de trésorerie », avait indiqué alors le quotidien semi-officiel L’Union. Aucune estimation financière n’a été fournie.
Le pétrole est la principale richesse du Gabon, qui en produit entre 220.000 et 240.000 barils par jour. Officiellement, l’or noir devrait rapporter au pays 1,5 milliard d’euros en 2010, soit environ 42% de son budget.
Les principaux opérateurs dans le secteur pétrolier gabonais sont les groupes français Total et anglo-néerlandais Shell.