Grosse frayeur, ce vendredi, à Libreville, où un taxi empruntant l’axe Charbonnage-Aéroport de Libreville, a pris feu devant une centaine de badauds et de lycéens, a constaté GABONEWS.
L’incendie, survenu à l’heure de pointe, en matinée, non loin de la barrière qui jouxte la piste d’atterrissage de l’aéroport, s’est déclaré au niveau du moteur du véhicule de seconde main et de marque japonaise.
Devant une foule nombreuse, le chauffeur, dépourvu d’extincteur, n’a eu d’autre choix que de recourir au sable pour venir à bout des flammes. Dans la foulée, d’autres conducteurs se sont employé à le soutenir dans sa tâche. En vain.
La tension, bien perceptible du côté de l’assistance, fut à son comble lors de l’explosion, heureusement sans gravité, d’un des pneus de l’automobile, à moitié calciné.
L’arrivée tardive des sapeurs pompiers est ensuite venue mettre un terme à ce spectacle d’une vingtaine de minute. En définitive, plus de peur que de mal pour le chauffeur dont le véhicule, semble t-il, fonctionnait au gasoil.
A première vue, en cette période de chaleur intense à Libreville, une défaillance au niveau du chauffage de l’automobile pourrait être à l’origine de l’incendie.
L’absence de visite technique, censée anticiper de tels incidents pourrait également expliquer ce phénomène. En de telles circonstances, indique-t-on, la surveillance du radiateur est de mise.
Ce énième incendie de taxi à Libreville s’inscrit dans le prolongement d’une longue liste de combustion d’automobiles de transport urbain dans la capitale.
Pourtant, en dépit de ces évènements malheureux, lors des contrôles techniques effectués par les forces de l’ordre, force est de constater que, par la voix de leur syndicat respectif, ces transporteurs s’insurgent contre ce qu’ils nomment « tracasseries policières ».