La visite d’Etat du président Ali Bongo Ondimba au Maroc a permis d’observer que le niveau des relations présente actuellement quelques aspects positifs, mais ils sont jugés, par ailleurs, insuffisants. On observe bien, à partir de la solde des transactions entre les deux pays portant sur l’exploitation par le Gabon des matières premières que sont le bois en grumes ou semi transformé et pour le Maroc les biens d’équipements, les services et les transports, une imbrication des économies. Les entreprises marocaines ayant effectivement saisi les opportunités gabonaises ne sont pas en grand nombre, mais comptent parmi elles quelques grands noms.
Dans le secteur bancaire, le groupe Attijariwafabank a fait son entrée à l’Union gabonaise de banque (UGB). Managem est dans le secteur des Mines. CEMA bois Atlas dans celui de la transformation du bois, SOS NDD dans celui du traitement des déchets, le groupe Jakhoud, dans le volet des infrastructures portuaires, Maroc Télécom, dans celui des Télécommunications et téléphonie mobile, pour ne citer que ceux-là.
En dehors de la panoplie des accords déjà conclus entre les deux pays dans la culture, la formation, l’armée, la politique d’immigration, l’implication plus accrue des milieux d’affaires peut aussi aider notre pays à faire son retard en ce qui concerne les infrastructures de transport qui constituent un facteur intégrateur ayant des effets de diffusion importants sur l’ensemble de l’économie.
Les entreprises marocaines ont été invitées à soumissionner les appels d’offres, notamment, dans les bâtiments et travaux publics, et d’aider le Gabon à réaliser les infrastructures de transport, de santé, et de formation.