Les dégâts causés par l’orage qui a soufflé dans la nuit de lundi à mardi dernier à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord) coûteraient une bagatelle de près de 150 millions de FCFA à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a déclaré vendredi à Oyem, le contremaître distribution électricité, Gabriel Kum-Ntsundu.
‘’Nous sommes incapables de remettre en l’état la ligne, ici sur place nous ne pouvons rien faire, notre prestataire basé ici a déjà commencé à préparer la réfection de ce qui a été endommagé, nous attendons tout de Libreville, donc entre l’achat du matériel, le transport et la main d’œuvre, ça va coûter entre 120 à 150 millions de FCFA’’, a-t-il indiqué.
Selon M. Kum-Ntsundu, les dégâts causés par l’orage sont très importants pour la SEEG et à l’origine de ceux-ci, les toitures qui ont été arrachées des maisons sont allées atterrir sur les lignes SEEG provoquant la rupture des supports, certains poteaux très vieux ont été cassés.
‘’Nous avons paré au plus pressé et avons travaillé avec beaucoup de doigté pour avoir réalimenté dans la nuit les zones les plus importantes notamment l’hôpital et une partie du centre ville, nous avons eu d’importants dégâts sur la ligne principale et avons pu rétablir l’eau après avoir essayé pendant une heure sans succès. Nous sommes revenus et avons découvert des tôles sur la ligne, nous avons pu remettre en service la station de traitement d’eau’’, a-t-il expliqué.
Après avoir nettoyé les voies obstruées par des poteaux et des câbles mardi, le contremaître dit avoir été obligé, avec son équipe de remplacer quelques poteaux, et procéder à certaines réparations pour mettre en service le réseau basse tension et ainsi réalimenter certains clients, surtout du côté du quartier Akoakam où les réseaux sont très anciens.
‘’La priorité étant de réalimenter les clients le plus rapidement possible, mardi vers 13 heures, toute la ville était presque réalimentée, après avoir fait le dépannage mercredi, jeudi jusqu’à ce vendredi, nous avons regretté le manque de coordination avec nos clients, beaucoup sont restés chez eux sans se rapprocher de nous pour nous dire qu’ils ont eu tel ou tel problème, c’est en nous rendant sur les zones de dépannage que nous avions découvert nous-mêmes les dégâts causés dans certains foyers’’, a-t-il soutenu.
Il reste des cas ponctuels et des cas particuliers, mais en général toute la ville a été réhabilitée, même de manière provisoire, selon le technicien.