Des centaines de militants de l’Alliance nationale des bâtisseurs (ANB, opposition) de Séraphin Ndaot viennent de quitter le parti pour rallier les rangs du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG).
«Sortilège politique» ou simple séduction du programme du Parti démocratique Gabonais ? Le parti pouvoir vient d’enregistrer l’adhésion de plus de 600 militants en provenance de l’Alliance nationale des bâtisseurs (ANB, opposition).
Le porte-parole des démissionnaires de l’ANB, Pamphile Hervé Olagot Avika, justifie cette décision par la séduction à la «politique novatrice et pragmatique de l’émergence» du président de la République.
«Nous entendons soutenir activement la politique de l’émergence par des actions individuelles, collectives afin que le chef de l’Etat (…) ait la majorité requise nécessaires à l’aboutissement des projets de grande envergure qu’il initie pour conduire notre pays au rang des pays dit émergents», explique Olagot Avika.
«Nous allons suivre l’émergence qui nous semble la voie indiquée pour un développement réel de notre ville et partant du Gabon tout entier», a-t-il ajouté.
Il s’agit certes d’une saignée pour l’ANB, qui peut toutefois s’enorgueillir d’avoir gardé ses cadres, notamment ses conseillers municipaux, alors que la gestion de la mairie de Port-Gentil est au centre d’une virulente querelle avec le maire PDG.
Fortement fragilisé au sortir du scrutin du 30 août 2009, le PDG tente de convaincre les indécis et les membres de certains partis de l’opposition de la portée de son projet pour le Gabon. Ce départ massif des rangs de l’ANB pour le PDG intervient après celui de certains cadres de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD, opposition) ou encore de l’Union pour le peuple gabonais (UPG, opposition) de Pierre Mamboundou.
A l’approche des élections législatives partielles, la transhumance politique s’organise et chaque parti essaye d’attirer à lui le maximum d’électeurs pour arracher de nouveaux sièges sur l’échiquier politique national.
C’est quand compliqué, nous croyons que cette pratique allait s’arreter mais rien dès que quelqu’un part d’un parti pour le PDG on on pense que l’on n a pris l’oiseau rare or il n’ait rien le porte parole est parti depuis les elections présidentielles du mois d’août 2009, il fut arrete pour avoir truander la famille présidentielle à cette période sorti de prison par les barons de la province qui l’avaient fait enfermé, très naïf, il les a rejoint pour faire amende honorable c’est tout en adhérent dans l’anb il n’a pas amener 600 personnes c’est en partant qu’il prendra ce nombre c’est purement utopique et allez y savoir que lui et son mentor ont été les grands casseurs des années 1990 le fédéral pdg de l’ogooue maritime idem pour lui. Si tu as trahis un jour tu trahiras tout kle temps