Les habitants du quartier Nzeng-Ayong, zone rond-point lycée privé Mbélé, situé dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville, victimes d’actes d’agressions de tout genre, vivent dans un climat de stupeur et d’insécurité entretenu par un groupe de délinquants opérant sans être inquiétés, rapportent plusieurs victimes.
Les personnes victimes d’actes d’agression ou de braquage, racontent que c’est généralement entre 24 heures et 5 heures du matin que ces bandits opèrent de manière simultanée dans différentes zones de la commune de Nzeng- Ayong.
« Vendredi, vers 5 heures du matin, en rentrant à la maison et de retour d’une veillée mortuaire, j’ai été braqué au niveau du lycée Mbélé. Mes assaillants ont emporté avec eux mes deux portables et une sommes de 5000FCFA que j’avais sur moi », a témoigné, Komlan, sujet béninois.
Selon toute vraisemblance, à ce même endroit, un homme aurait été récemment tué à bord de sa voiture alors qu’il tentait, lui aussi, de regagner son domicile. Le corps de ce dernier gisant dans une marre de sang avait été retrouvé dans un caniveau, au petit matin.
Non loin de là, à 50 mètres du Centre National de Recherche Scientifique et Technique (CENAREST), un autre groupe de braqueurs y sème la terreur en dictant sa loi aux passants. Des paisibles citoyens sont régulièrement détroussés de leurs biens aux heures tardives de la nuit.
La semaine dernière dans un reportage lié à un fait divers diffusé à la Radio Télévision Nazareth (RTN, média privé audio visuel gabonais), on rapportait que les malfrats épinglés au PK7 par les populations seraient partis de Nzeng-Ayong pour aller commettre leur forfaiture hors de leur quartier.
Dans une communication gouvernementale, l’Etat, suite à la décision de fermer les bars à 22 heures sur l’ensemble du pays, avait instruit les ministres en charge de la Sécurité publique et de la Défense nationale de tout mettre en œuvre en vue de renforcer la sécurité des biens et des personnes.
De même que pour pallier ce phénomène, le gouvernement a décidé par voie de concours d’organiser dans les semaines à venir à travers l’ensemble du territoire national, un recrutement de près de 800 nouveaux policiers.