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Synode: Ouverture sous haute surveillance policière

Le Synode de fin de mandat à l’Eglise évangélique du Gabon ouvert lundi dernier par une retraite pastorale à Akok (à 54 km de Libreville) s’est poursuivi hier à la mission Baraka de Libreville par un culte solennel d’ouverture, les festivités se sont poursuivies par la suite à huis clos sous une forte présence policière qui a transformé Baraka en un véritable camp retranché.

Le Synode de fin de mandat à l’Eglise évangélique du Gabon ouvert lundi dernier par une retraite pastorale à Akok (à 54 km de Libreville) s’est poursuivi hier à la mission Baraka de Libreville. Après le culte solennel d’ouverture, la suite des festivités à huis clos doublée de la forte présence policière a transformé Baraka en un véritable camp retranché.
Venus nombreux des quatre régions synodales en vue de l’élection du futur président de l’Eglise évangélique du Gabon, les hiérarchies ecclésiastiques et leurs fidèles se sont retrouvés à la Mission Baraka pour mettre en place le Bureau de la modérateur, l’instance chargé d’organiser la dite élection.
Prévu pour démarrer en début d’après-midi, le processus de la mise en place du Bureau de la modérateur a commencé autour de 16h 45 avec l’appel des délégués et le versement des participations par le Bureau du Conseil national sortant avant le mot des invités de la Communauté évangélique d’action apostolique (CEVAA), la Défap et autres.
La mise en place de cette instance a été marquée par un arrêt avant la reprise normale des activités. La présence des forces de police peut se justifier ici par la prévention d’éventuels débordements que pourrait occasionner une telle mobilisation. Avec la forte averse qui s’est abattue sur Libreville, nul doute qu’elle aura une incidence sur la poursuite des travaux jusque tard dans la nuit.
L’Eglise évangélique du Gabon, la première mission chrétienne du pays, née de l’installation des missionnaires américains à Baraka en 1842, a connu, après le départ desdits missionnaires en 1961, un certain nombre de fractures dues à la succession à la tête de cette communauté religieuse. La formule de la présidence rotatoire (tournante) a un temps soit peu mis un terme à l’uni polarisation des mandats au Nord du Gabon.
L’élection du future président de l’Eglise évangélique du Gabon, au moment où cette présidence doit échoir à la région synodale du N’tem illustre l’esprit unificateur qui semble désormais s’être installé au sein cette famille religieuse.

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