La télévision nationale gabonaise RTG1 a annoncé jeudi lors d’un poisson d’avril très remarqué que l’Etat gabonais allait rompre la concession la liant à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale du groupe français Veolia.
Alors que les coupures de courant et d’eau sont devenues fréquentes à Libreville, provoquant la colère de nombreux consommateurs, la télévision a annoncé que le gouvernement avait décidé de rompre le contrat qui court normalement jusqu’en 2017.
« C’est un poisson d’avril », a précisé à l’AFP le ministre de l’Energie Régis Immongault.
Dans une interview au site internet Gabonnews, le ministre a toutefois précisé: « Si la SEEG ne remplit pas correctement sa mission, nous verrons de quelle manière réajuster le contrat de concession ».
Le gouvernement avait menacé de rompre le contrat en décembre 2009, soulignant qu’il pouvait « recourir aux stipulations (…) du contrat de concession, relatif à la +mise sous séquestre et à la substitution d’office+ de la convention de concession » signée en 1997.
Le groupe a lui répondu par un communiqué en janvier, affirmant que l’Etat n’avait pas respecté ses engagements en « privant la SEEG des ressources nécessaires pour réaliser les investissements ».
De source gouvernementale comme auprès de la SEEG, on estime que la situation risque d’être difficile en 2010 mais devrait s’améliorer progressivement.
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