Le ministre de la Santé, Alphonsine Mbié N’na, a procédé le 2 avril au centre de santé de la Peyrie à Libreville au lancement de la campagne nationale de vaccination au Pentavalent. Le vaccin qui est déjà disponible sur l’étendue du territoire national doit permettre de lutter contre les cas de méningite, pneumopathie ou otites qui aggravent chaque année le taux de mortalité infantile.
Dans l’optique de la réalisation du 4e Objectif du millénaire pour le développement (OMD) auxquels le Gabon a souscrit, le gouvernement vient de lancer une nouvelle campagne de vaccination nationale de Pentavalent qui doit permettre de réduire le taux de mortalité infantile.
Le ministre de la Santé, Alphonsine Mbié N’na a officiellement lancé le 2 avril dernier au centre de santé de la Peyrie à Libreville les premières vaccinations des nourrissons.
Le vaccin permet de prévenir les maladies causées par le germe Haemophilus Influenza de type B (HIB), principal responsable des cas de méningites bactérienne aiguë, pneumopathie et d’otites, qui causeraient selon l’OMS quelques 500 000 décès par an chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Le Pentavalent est efficace après administration de trois doses consécutives à l’enfant, soit une par mois à partir du 45e jour qui suit la naissance.
«L’utilisation de ce vaccin permettra au pays de se rapprocher de l’objectif du millénaire pour le développement visant à réduire la mortalité infantile de 2/3 d’ici 2015», a rappelé le ministre de la Santé, Alphonsine Mbié N’na.
Le ministre a par ailleurs affirmé que le vaccin était déjà disponible sur l’étendue du territoire national et que «tous les centres de vaccination suivront les instructions et les directives du gouvernement quand à l’utilisation rationnelle de celui-ci».
«La vaccination est l’une des stratégies les plus efficaces qui contribue à l’amélioration de la survie de l’enfant, et à terme, la réduction de la mortalité infantile, conformément à l’objectif numéro 4 du millénaire pour le développement», avait expliqué le ministre délégué à la Santé, Nziengui Mihindou, lors de la cérémonie d’ouverture des travaux du Programme élargi de vaccination (PEV) pour l’Afrique centrale, le 10 février dernier à Libreville.