Le gouvernement, réuni en Conseil des ministres jeudi dernier, a entériné la requête du ministre des Eaux et Forêts, de l’Environnement et du Développement durable, Martin Mabala, pour le report « à une date ultérieure, de l’organisation de la Conférence sur la biodiversité » qui devait se tenir dans les prochains mois dans la capitale gabonaise.
Premièrement prévue pour se tenir les 2 et 3 juin prochains à Libreville, la rencontre était par ailleurs annoncée sous l’intitulée de « Conférence internationale sur les enjeux de la protection des ressources biologiques en Afrique ».
L’évènement reporté, devrait être organisée par l’Etat Gabonais, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et le Secrétariat de la Convention des Nations unies sur la Diversité Biologique (CDB).
De source bien informée, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements du continent, ainsi que d’éminents chercheurs, spécialistes de la biodiversité, devraient y prendre part.
Lors de ces assises, les participants débattront des politiques et des mesures à mettre en place pour concilier la rentabilité de l’économie verte en Afrique, et la gestion durable des ressources et des écosystèmes du continent.
Le « Gabon vert », fait partie de l’un des neuf piliers du projet de société du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Le pays, pionnier en matière de préservation des ressources naturelles devrait bientôt se doter d’une station satellitaire qui assurera le suivi de l’évolution du couvert forestier dans la sous région.