Le ministère de la Communication a annoncé le 20 avril la rupture de la convention liant le gouvernement à la Société gabonaise des télécommunications (GABTEL), chargée de la gestion des fréquences et des matériels de communication. Aucune explication n’a été fournie sur les raisons qui ont motivées cette décision.
Le divorce est prononcé entre la Société gabonaise des télécommunications (GABTEL) et le ministère de la Communication, selon le communiqué diffusé le 20 avril par le ministère.

«Le ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique porte à la connaissance des opérateurs exerçant dans le secteur des télécommunications qu’il est mis fin à la convention établie entre le ministère de la Communication, de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information et la Société Gabonaise des Télécommunications (GABTEL) datée du 3 octobre 2001 et relative à la concession des activités de gestion des fréquences à la GABTEL ainsi que les textes modificatifs subséquents, notamment l’avenant portant sur le contrôle et la gestion des homologations des matériels de télécommunications», rapporte le communiqué.

«En attendant la mise en place d’une structure publique à laquelle la gestion des fréquences sera confiée, l’Agence de régulation des télécommunications (ARTEL) assurera, à titre transitoire, les missions liées à ces activités», conclu le communiqué.

Aucune explication n’a été fournie sur les raisons de cette rupture. De sources proches du dossier, cette action s’inscrirait dans le cadre de la rétrocession de la gestion des fréquences et des matériels de communication à un organe approprié en raison du caractère stratégique sensible de ces fonctions, notamment en termes de sécurité intérieure et de défense nationale.