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Gabon : L’UN en piste pour les partielles

L’Union nationale s’est vue délivrée dans la matinée du 20 avril par le ministère de l’Intérieur le récépissé matérialisant la légitimité d’exercer du nouveau parti de l’opposition née de la fusion de trois partis, dont l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) de Zacharie Myboto.
A quelques semaines de l’élection législatives partielles prévue pour le 6 juin prochain, l’Union nationale (UN), le nouveau parti de l’opposition regroupant plusieurs candidats malheureux à l’élection présidentielle d’août dernier, a reçu le 20 avril son récépissé du ministère de l’Intérieur.

La délivrance du quitus matérialisant la capacité juridique d’exercer de l’UN intervient sept jours avant la date limite de dépôt des dossiers de candidatures pour les élections partielles dans huit circonscriptions électorales du pays.

Le parti au pouvoir est également en bonne marche pour cette consultation électorale, la première depuis la victoire de l’élection présidentielle. Le 20 avril, 20 partis politiques ont signé la charte matérialisant la création d’une nouvelle majorité présidentielle.

Au nombre des sièges à pourvoir, le 1er siège du deuxième arrondissement de Libreville était occupé par l’ancien Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, avant sa radiation du Parti démocratique gabonais en août dernier. Il devrait aujourd’hui tenter de reconquérir son siège sous les couleurs de l’UN. Même scénario pour l’ancien ministre des Mines, Casimir Oyé Mba au premier siège du département du Komo-Mondah à Ntoum et pour l’ancien ministre de l’Intérieur, André Mba Obame, au premier siège du département du Haut-Komo à Médouneu.

Egalement radiée du parti au pouvoir, Paulette Missambo tentera de conserver son électorat au premier siège du département de Mulundu à Lastourville, face au nouveau ministre de l’Energie, Régis Immongault, positionné par le PDG pour briguer ce siège.

Au deuxième siège du département de Bendjè à Port-Gentil, laissé vacant par l’ancien Vice premier ministre Honorine Dossou Naki, nommé haut représentant du chef de l’Etat chargé de la zone franche de l’île Mandji, l’UN et le PDG devront compter sur la concurrence de l’Alliance nationale des bâtisseurs (ANB, opposition) et l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) qui jouissent d’une certaine popularité dans la province.

Trois sièges de sénateurs sont également à pourvoir à Lastourville (Mulundu, Ogooué Lolo), Bitam (Ntem, Woleu-Ntem) et Ovan (Mvoung, Ogooué Ivindo), ce dernier dont la vacance a été confirmée le 14 avril dernier suite à la démission de Noël Nelson M’Essone (PDG).

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