Le Comité pour la Protection des Journalistes émet la déclaration suivante suite au décès du directeur de publication de l’hebdomadaire Cameroun Express, Bibi Ngota, qui était incarcéré dans une prison de la capitale Yaoundé depuis février dernier, rapporte ce dimanche, le site internet Cameroon-Info.Net citant une correspondance venue de New York le 22 avril.
Ngota, qui avait été arrêté avec deux autres journalistes enquêtant sur des allégations de corruption impliquant un haut conseiller présidentiel, était souffrant et est décédé de manques de soins.
« Le CPJ est indigné par le décès de Bibi Ngota et exprime ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses collègues », a déclaré le directeur de la section Afrique du CPJ, Tom Rhodes. « Le CPJ rend les autorités camerounaises directement responsables de la mort de Ngota, qui s’est vu refuser un traitement médical approprié en détention. Nous demandons une enquête immédiate sur les circonstances de sa mort et l’assurance que trois autres journalistes en prison bénéficierons d’un traitement médical adéquat ».
Le COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ), est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York et devouée à défendre la liberté de la presse dans le monde depuis 1981. Veuillez consulter notre site web au www.cpj.org