Suite au mouvement d’humeur qui perturbe les programmes de la Radiodiffusion télévision gabonaise (RTG) depuis quelques jours, les responsables syndicaux de ce média ont entamé le 28 avril à Libreville des négociations avec le gouvernement pour trouver une issue favorable à la crise.
Quatre jours après le déclenchement de la grève à la télévision nationale, le gouvernement a tendu l’oreille aux cris des agents de la RTG. Conduite par le conseiller en communication du Premier ministre, Jean Pierre Ndong Abessolo, une délégation du gouvernement a tenu le 28 avril à Libreville une séance de travail avec les leaders syndicaux de la 1re et 2e chaîne de télévision (RTG1/RTG2).
Au terme de cette rencontre le représentant du Premier ministre a rassuré les représentants des syndicats de l’examen et de la transmission de leurs doléances au gouvernement qui donnera la suite en fonction des moyens dont il dispose.
«Tout s’est passé dans la sérénité et notre commission n’est pas pédagogique pour faire de la démagogie. Les communicateurs en grève devraient comprendre l’effort qui est fait en ce moment par le gouvernement pour donner satisfaction à leurs revendications», a affirmé Jean Pierre Ndong Abessolo.
«La commission, mise en place séance tenante, permettra non seulement d’aller vite, mais également de porter sur la table du gouvernement l’ensemble des revendications, en vue de la recherche des solutions pérennes aux préoccupations des hommes et femmes des médias», a-t-il poursuivi.
Les grévistes revendiquent notamment l’amélioration des conditions de travail ; la revalorisation de l’indemnité de logement ; la prime de servitude et de risques audiovisuels ; la prime vestimentaire ; l’intégration à la fonction publique et la régulation des situations administratives ou encore plus de 400 parcelles dans les différents lotissements publiques.
A cela s’ajoute l’aménagement des salles de soins infirmiers pourvues du personnel médical ainsi que la prise en charges de certaines maladies professionnelles et la facilitation de la procédure d’acquisition des véhicules à titre remboursable et l’instauration de la journée continue.
Cette concertation a déjà débouché sur l’élaboration d’un chronogramme de travail qui sera réparti en 8 séances du 29 avril au 25 mai prochain.