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Fête du 1er mai : La CGSL et la COSYGA présentent leurs revendications aux pouvoirs publics

Le défilé commémoratif de la fête des travailleurs organisé ce samedi sur le front de mer par la Confédération Gabonaise des Syndicats (COSYGA) et la Confédération Gabonaise des Syndicats Libres (CGSL), a été sanctionné par la présentation de leurs revendications aux pouvoirs publics, a constaté GABONEWS. Nous vous proposons in extenso la teneur de cette plateforme révendicative.

TEXTE INTÉGRAL

« 1-La récupération de la SEEG (Société d’Energie et d’Eau du Gabon) ou de trouver deux autres repreneurs dont l’un pour l’eau et l’autre pour l’électricité

2-Insistons sur la suppression de la contribution spéciale sur laquelle il est curieusement prélevée encore la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée).

3-L’augmentation substantielle des salaires de toutes catégories, car les prix des produits de première nécessité sont multipliés par 10 (décuplés) depuis 2004.

4-La mise en place d’un comité permanent de concertation économique et social.

5-D’appliquer la représentation des travailleurs (assesseurs) au Tribunal du Travail.

6-Réduire le train de vie de l’Etat qui doit se réaliser en « supprimant les postes de chargés de mission, la diminution du nombre de conseillers du Président de la République, du Premier ministre, des ministres, des présidents des institutions de l’Etat, en baissant de moitié les indemnités desdits conseillers ou chargés de mission qui viennent d’être quadruplés, et limiter les parcs automobiles de l’Etat et des personnalités politiques, lesquelles narguent les populations aux yeux desquels cela constitue un gaspillage qui frise le détournement alors que même les directeurs des sociétés pétrolières n’ont pas autant de véhicules et autant de marques différentes et de haut standing allant de 15 à 35 voitures pour ces responsables ».

7-La construction d’une Bourse du travail pour les fédérations des centrales syndicales qui servira de cadre de travail à nos organes de base.

8-Qu’il soit accordé aux centrales syndicales comme aux partis politiques des fonds pour leur fonctionnement, ceux-ci ayant été floués lors des accords de Paris d’août-septembre 1994.

9-D’appliquer les recommandations issues du séminaire tripartite sur la représentativité.

10-De porter à la connaissance du peuple l’argent issu des privatisations

11-Revoir les dispositions du récent décret relatif à la modification de certains articles du code du travail.

12-La mise en place d’un système réel du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti).

13-La publication des termes de la convention Etat-Véolia.

14-Le paiement des arriérés d’allocations familiales du secteur privé pour les années 2001 et 2002.

15-La publication de l’état de santé des anciens travailleurs de COMUF (Compagnie Minière de Franceville).

16-Doter les inspecteurs du travail de moyens conséquents de leurs politiques et accroître ce corps en quantité et en qualité.

17-Revaloriser les pensions des retraités.

DIALOGUE SOCIAL

18-Il est temps d’instituer le Dialogue social absolument nécessaire à la démocratie tant il va favoriser la révision du code à comparer avec celui de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation des Affaires en Afrique), la révision du code de sécurité social pour éviter que nos codes ressemblent aux cahiers de brouillon à corriger seul par abus d’autorité sans aucune plus-value, préparer ou impliquer les partenaires bénéficiaires ou utilisateurs des mesures que prendraient le gouvernement , prévenir les conflits ou régler ceux qui existent depuis longtemps et étudier la vraie formule favorisant l’indépendance alimentaire du pays au moyen des productions ciblées et devant correspondre à certaines importations biens recensées.

LEGISLATION PROFESSIONNELLE

19-Sollicitons l’application immédiate de tous les articles du code, notamment ou principalement les articles 279 et 346, réglant l’épineux problème de la représentativité qui a été acceptée le 26 septembre 2003 ;

20-Le projet d’ordonnance actuelle doit retenir la dissolution des mandats des délégués par le ministre en ce qui concerne le relèvement de l’âge de la retraite qui va à l’encontre de l’emploi des jeunes et contre le code de sécurité sociale. De plus, un texte d’application, en l’occurrence un décret, doit préciser clairement les métiers, les professions ou les branches d’activités concernées.

21-La cession des hôpitaux place les trois mille agents de la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale), en garde à vue depuis 5 mois ; pourquoi ce suspense ? A quand l’intégration dans la fonction publique des 1200 agents environ, avec leur ancienneté et traitements intégraux ?, Quand l’Etat va-t-il payer comptant avec majoration de retard les trois hôpitaux, propriétés privées des employeurs et des salariés des secteurs privés ? Quand un audit va-t-il être commis pour évaluer l’avancement des travaux de réhabilitation de ces trois hôpitaux, afin de pénaliser les entreprises ayant largement dépassé les délais de livraison de leurs œuvres ?

Les travailleurs de nos centrales syndicales demandent la création d’une cotisation pour leurs maladies, à verser dans leur régime de sécurité sociale qui a fait ses preuves en aidant l’Etat à développer toutes les capitales administratives et politiques du pays plus que toutes autres institutions qui gèrent les milliards de l’Etat et demain les travailleurs éviteront à raison que leurs cotisations soient versées dans un fourre-tout qui a causé la faillite de PETROGAB, nous emmenant à la privatisation de la SEEG, l’OCTRA (Office du Chemin du Transgabonais), Ciments du Gabon, SOSUHO (Société Sucrière du Haut Ogooué) et les Télécommunications ».

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