Le manifeste qui a sanctionné le défilé officiel commémorant la fête du travail, présidée ce samedi, par le Premier ministre, chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba, à la Cité de la Démocratie de Libreville, a été marqué par le dépôt d’une menace de grève générale de douze centrales syndicales d’ici au 17 mai prochain.
Pour respecter la démarche syndicale, les 12 centrales concernées sur les 14 reconnues au Gabon, ont remis un cahier de charges au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale, Maxime Ngozo Issondou, synonyme d’un préavis de grève de deux semaines à compter de lundi.
Cette période, ont-ils annoncé, permettra au gouvernement d’ouvrir des négociations avec eux.
Aussi, la réaction immédiate du gouvernement ne s’est-elle pas attendre. Le ministre du Travail a promis d’ouvrir les négociations avec les 12 centrales syndicales à partir de mercredi prochain.
Célébrée au Gabon sous le thème: « Travail et emploi pour tous, pour un Gabon Emergent » la fête du Travail s’est déroulée cette année sur « fond de revendications sociales », touchant presque tous les secteurs vitaux du pays. Ce qui justifie l’organisation isolée de cet évènement par deux autres centrales syndicales, en l’occurrence la Confédération Gabonaise des Syndicats Libre (CGSL) et la Confédération Gabonaise des Syndicats (COSYGA). Ces deux entités n’ont pas voulu rompre avec la tribune officielle du front de mer qui a abrité leur défilé à eux.