Elles ont donné jusqu’au 17 mai au gouvernement pour réagir
Douze organisations syndicales du pays ont profité de la commémoration, samedi dernier, de la 120e fête du travail pour dénoncer les mauvaises conditions de vie et de travail des Gabonais. Elles ont annoncé l’observation d’une grève générale illimitée à partir du 17 mai prochain.
La grève du 17 mai devrait toucher plusieurs secteurs sensibles du pays, notamment ceux de l’éducation et de la santé.
Le premier ministre, Paul Biyoghé Mba, a promis d’ouvrir les négociations dans les tout prochains jours avec les partenaires sociaux, afin d’éviter le pourrissement du climat social.
Les syndicalistes réclament entre autres, l’actualisation de la liste des maladies professionnelles, la réinstauration et la valorisation de la concertation dans le cadre du dialogue social tripartite et la revalorisation de la subvention octroyée aux centrales syndicales.
La nouvelle liquidation de la société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG), l’augmentation générale des salaires et la mise en place d’un comité national de concertation économique et social, figurent également dans le cahier des charges des organisations syndicales.
Les membres du syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) de leur côté, n’ont pas attendu la date du 17 mai pour entrer en grève. Ils sont ont lancé un mouvement d’humeur depuis ce lundi, afin d’interpeller le gouvernement sur leurs mauvaises conditions de vie et de travail.