L’ambassadeur du Japon au Gabon, Motoi Kato a séjourné lundi à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (sud) dans le cadre du renforcement de la coopération entre son pays et le Gabon.
Lundi après après-midi sitôt après son arrivé, M. Moto Kato a été reçu en audience par le gouverneur de la province, Michel Mouguiama. Au cours de l’entretien les deux personnalités ont passé en revue la coopération entre Libreville et Tokyo, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture, de la pêche et de la santé.
A sa sortie d’audience, le diplomate nippon a indiqué que sa visite est pour une découverte des localités, mais surtout pour le renforcement de la coopération entre les deux pays, à travers les échanges interhumains et dans le cadre des nouvelles technologies.
Dans le domaine de l’agriculture, M. Kato a informé l’arrivée prochaine des jeunes volontaires japonais pour apporter leur expertise dans ce secteur aux gabonais.
Le diplomate japonais a rappelé que dans la culture du riz, il y a quelques volontaires de son pays qui y travaillent avec un fils de Mouila, allusion à l’ancien Vice-président gabonais, Didjob Divungi Di Dinge, par ailleurs leader de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE), un parti de la majorité républicaine.
Selon M. Kato son pays soutien des initiatives des gabonais qui se lancent dans l’agriculture et la pêche notamment. Il a cité le cas de Kougouleu sur la route nationale n°1 où l’on produit une variété d’aliments avec l’appui technique et financier du Japon.
Ce mardi, le diplomate japonais devrait boucler son séjour à Mouila, par la visite du lycée de l’excellence Mbombet-A-Gnangué où un de ces compatriotes dispense des cours de mathématique.
Selon de sources sûres, M. Kato a quitté Mouila par la route pour Lambaréné, chef de lieu de la province du Moyen-Ogooué.
Avant son départ, le diplomate japonais a déploré le drame qui a frappé la ville de Mouila suite au violent orage qui s’était abattu le 17 avril dernier, causant d’importants dégâts matériels dans la cité.
Un sinistre, rappelle-t-on, qui avait emmené le président, Ali Bongo Ondimba a effectué le déplacement pour constater l’ampleur des dégâts et avait aussitôt demandé au chef du gouvernement de débloquer un milliard de FCFA et sa contribution personnelle de 500 millions de FCFA pour réhabiliter les bâtiments et autres habitations endommagés par la bourrasque.