L’une des principales recommandations du colloque sous régional sur la liberté de la presse, organisé lundi à Lambaréné (Moyen-Ogooué) a porté sur la nécessité d’organiser un atelier de restitution des résolutions prises lors de ces assises, a constaté l’envoyé spécial de GABONEWS.
Dix recommandations au total ont été adoptées, au terme des travaux, par la vingtaine de journalistes réunies dans le chef lieu de la province du Moyen-Ogooué.
Elles se sont inscrites dans le prolongement des divers exposés, qui, dans une large mesure ont mis en relief la difficulté d’accès à l’information dans la sous-région, consécutivement à la « faible » volonté de communication de certaines administrations, entreprises ou ONG.
Dans ce contexte, les journalistes ont principalement émis le souhait que les assises de Lambaréné donnent lieu à un atelier de restitution, en présence des responsables de communication desdites administrations, entreprises ou ONG.
« Ce sont des professionnels qui m’ont donné l’impression de bien connaitre ce dont ils parlaient. Ils ont soulevé les difficultés d’accès aux sources d’informations et ont mis en exergue l’état des lieux de la profession dans divers pays de la sous région. Tout cela m’a paru très édifiant », a observé l’administrateur programme de communication du bureau multi pays de l’UNESCO à Libreville, Michael Kenmoe, dont l’organisme est partenaire de l’initiative.
« Cette année nous avons essayé de passé au scanner l’état des lieux de la liberté de la presse dans nos pays respectifs. Le plus réside justement dans le fait que nous avons pu apprécier la situation de la liberté de la presse au Gabon, au Cameroun, au Congo et en République Démocratique du Congo », a indiqué, à son tour, le Président de la section gabonaise de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF), Jean-Pascal Ndong Obiang.
« A l’issue de ce colloque, j’ai une conviction, celle que la liberté de la presse est un combat à continuer, analyse pour sa part M. Mbadinga, journaliste à Gabon Matin. Pour le sous directeur de la CRTV, Marc Ombui, l’un des conférenciers lors de ses assises, « Il ne saurait y a voir de liberté de la presse sans que l’accès à l’information ne soit considéré comme important ».
Rassurant sur l’impact de ce colloque, l’administrateur du programme communication du bureau multipays de l’UNESCO à Libreville, a émis le désir de voir l’initiative étendue à « d’autres cadres, pour faire avancer le développement du secteur des média ».
Introduisant les perspectives futures, M. Ndong Obiang a déclaré: « Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin (…) Pour l’année prochaine, nous sommes déjà en train de réfléchir sur le choix de la province et la ville qui abritera cette manifestation ». Lundi à Lambaréné, une vingtaine de journalistes de la sous-région ont pris part au colloque sous-régional organisé par l’UPF à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse.
Ces assises, les deuxième du genre, intervenaient après celles de Port-Gentil, l’an dernier.
