Le Gabon a jusqu’au moins d’août pour prouver qu’il sera prêt à temps pour accueillir la CAN 2012, aux côtés de la Guinée équatoriale. S’il n’y parvient pas, l’organisation de la compétition pourra être confiée à la seule Guinée.
La prochaine tournée d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF) sur les sites de la Coupe d’Afrique des nations 2012 (CAN 2012), initialement prévue le 23 mai, a été repoussée au mois d’août. D’ici là, le Gabon doit s’activer pour prouver que le pays sera prêt à accueillir l’événement. Lors de sa dernière visite, du 21 au 24 mars, le général Seyi Memene, vice-président de la CAF, avait lancé un ultimatum : soit les chantiers gabonais avancent de manière significative dans les deux mois à venir, soit la CAN 2012 se déroulera uniquement en Guinée équatoriale, pays coorganisateur, qui a pour sa part réalisé l’essentiel de ses infrastructures.
Les chantiers en activité 7 jours/7 et 24 heures/24
Au sein du Comité d’organisation de la CAN (Cocan), l’hypothèse d’une mise sur la touche du Gabon n’est pas envisageable. « Nous mettons les bouchées doubles pour être prêts », affirme René Hilaire Adiaheno, le président gabonais du Cocan. Suppression des week-ends sur les chantiers, instauration des trois-huit, inscription des dépenses de la CAN comme priorité de la loi de finances 2011 : les organisateurs et corps de métiers activent la cadence, notamment à Franceville, où les travaux étaient très en retard. « On avance. La première phase des travaux est finie, nous installons les gradins, explique Monique Ondo Mvé Oyane, présidente de la Commission communication et marketing du Cocan. Selon les architectes, on sera dans les temps. On devrait même pouvoir faire des matchs tests dans les stades lors de la fête de l’Indépendance, dans un an, le 17 août 2011. »