Le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), le général, Louis-Sylvain Ngoma, et un panel de partenaires de l’Institution, œuvrant pour la conservation de l’environnement ont procédé ce samedi à la signature des conventions relatives à la mise en œuvre du Programme d’Appui aux Ecosystèmes du Bassin du Congo (PACEBco), avec en arrière plan le respect des engagements multilatéraux, a constaté GABONEWS.

Suivi par le directeur général de l’Ecole de Faune du Cameroun, Francis Tarla Nchembi, et la coordonnatrice du Centre International en Recherches Forestières (CIFOR), Cirye Senda Shonga, M. Sylvain Ngoma a paraphé ledit document, non sans avoir exhorté les parties prenantes à faire montre de rigueur.

Ce « programme complexe sur le plan institutionnel, humain, écologique, culturel et géographique, le PACEBco nécessite la mobilisation d’une expertise pluridisciplinaire des institutions en activité depuis plusieurs années en Afrique centrale et au-delà », a observé le secrétaire général de la CEEAC dans son discours circonstanciel.

Réaffirmant l’engagement de son Institution, « maitre d’ouvrage » affichant la volonté de « maintenir le partenariat scellé, Louis-Sylvain Ngoma s’est par ailleurs réjoui du démarrage effectif du programme, en dépit du retard accumulé depuis son lancement à Kinshasa.

« Du respect de ce partenariat par chaque partie, dépendront les résultats visibles de ce programme dont l’intérêt va au-delà de l’Afrique Centrale », a-t-il souhaité.

En février 2005 lors du deuxième sommet des Chefs d’Etat de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), la Banque Africaine de Développement (BAD) prenait l’engagement de soutenir l’Institution sous-régionale dans la mise en œuvre de son Plan de convergence et dans l’atteinte des objectifs fixés par le Traité.

La mise en œuvre du PACEBco est estimée à 28,53 milliards de francs CFA, et est cofinancée par la BAD et la CEEAC.

Ce programme « intégrateur » concerne la forêt et privilégie la conciliation entre la « conservation » et le «　développement des activités génératrices de revenus (AGR) autour des Aires protégées. Toute chose qui implique la mobilisation de l’expertise sous-régionale.

Le projet s’étend sur six des douze paysages écologiques de la sous-région (soit une superficie de 346　747 km2). Parmi les paysages retenus l’on compte celui du Monte Alen-Mont Cristal, jalonnant la Guinée Equatoriale et le Gabon).

Au titre des quatre composantes du PACEBco figure notamment le renforcement des institutions du traité　de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).

Mis à jour ( Lundi, 24 Mai 2010 00:17 )