En débarquant à Libreville pour la première fois, de l’aéroport au port d’Owendo, à l’Office des ports et rades du Gabon OPRAG, avec un peu d’esprit inquisiteur dans le regard, vous remarquerez une forte présence de jardins horticoles disséminés de part et d’autre de la voie express.
Ces jardins se disputent la vedette avec les potagers ou autre maraîchers qui occupent des espaces plus importants. Les jeunes, pour la plupart des expatriés africains et dans une moindre mesure les Gabonais, y font du maraîchage.

Activités qui procurent à la population tous les ingrédients dont les cuisiniers se servent pour assaisonner les sauces. Encouragés et appuyés par l’Institut gabonais d’appui au développement IGAD situé au PK 8, les jeunes agriculteurs qui se sont lancés dans cette activité ne regrettent pas aujourd’hui leur choix.

La plupart nous ont dit leur satisfaction non seulement morale mais surtout matérielle que la pratique du métier leur procure. Et s’il fallait reprendre, nous ont-ils confirmés, ils opèreraient le même choix, car le métier nourrit son homme.

Reste que pour les horticulteurs, les difficultés demeurent avec un ancien édite de la mairie de Libreville, faisant à ses heures perdues dans les fleurs à quelques 80 km de la capitale. Cet amoureux de la nature estime que ces fleurs sont à l’origine les siennes.
Créé en juin 1992 par l’Etat gabonais et Total Gabon, l’IGAD dispose d’une assistance technique de l’ONG française Agrisud et d’une expertise du Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).