spot_imgspot_img

Virus Ebola : résultat prometteur d’un traitement expérimental chez le singe

Un traitement expérimental a permis de protéger des singes exposés au virus Ebola, un des virus les plus redoutés du monde, selon une étude menée en collaboration avec des scientifiques du Pentagone, publiée vendredi par la revue médicale britannique The Lancet.

Depuis le premier cas recensé en 1976 au Zaïre, devenu République démocratique du Congo (RDC), la fièvre hémorragique Ebola foudroie épisodiquement humains et grands singes au Gabon, en République du Congo, en RDC, au Soudan et en Ouganda.

La souche la plus mortelle sur les cinq identifiées est celle du Zaïre, avec un taux de 80 à 90% de décès parmi les personnes infectées.

Sans vaccin ni traitement efficace, la seule solution est l’isolement des malades et la fourniture de protections (gants chirurgicaux, masques…) au personnel soignant.

Une équipe de chercheurs conduite par Thomas Geisbert (Ecole de médecine de l’université de Boston, Etats-Unis) a inoculé la souche Ebola-Zaïre à des singes pour tester l’efficacité d’un traitement expérimental utilisant de petites particules de matériel génétique (petits ARN interférents ou siRNAs) pour empêcher la réplication virale. La formule avait été testée auparavant sur des cochons d’Inde.

Dans une première expérience, les chercheurs ont administré à trois singes rhésus macaques une dose potentiellement mortelle du virus Ebola-Zaïre, puis quatre doses de traitement sur plusieurs jours. Un des singes est mort.

Dans la seconde expérience incluant quatre singes, ils ont administré sept doses de traitement. Tous ont survécu.

Dans les deux cas, un singe « contrôle », infecté mais non traité, est mort.

Selon les chercheurs, ces résultats marquent un progrès important, même si un long chemin reste à parcourir jusqu’au développement d’un traitement pour l’homme, parfaitement sécurisé.

Leurs travaux ont été financés par une agence du Pentagone en charge des stratégies contre les armes de destruction massive. Le virus Ebola fait partie des agents pathogènes qui pourraient potentiellement être utilisés comme arme de bioterrorisme.

Des scientifiques travaillant au Pentagone étaient déjà parvenus à tester avec succès un vaccin chez des singes, en 2005 et 2006.

Environ 1.850 cas d’Ebola ont été documentés depuis 1976, dont plus de 1.200 décès, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Exprimez-vous!

  1. je suis étudiant en première année en santé communautaire, option: épidémiologie.
    A cet effet, j’ai travail de recenser tous les cas d’ebola depuis 1950 à 2010 en république démocratique du Congo. c-à-d, nombres de cas par année. Cependant je cherche à faire l’évolution de ladite maladie.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES