Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le Rwandais Donald Kaberuka, vient d’être maintenu pour son deuxième mandat à la tête de la banque panafricaine à l’occasion des 45e assemblées annuelles qui se tiennent depuis le 27 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les administrateurs ont également entériné le triplement du capital de la banque.
Seul candidat en lice, c’est sans surprise que le rwandais Donald Kaberuka a été réélu à la tête de la Banque africaine de développement pour un second mandat à l’occasion des 45e assemblées annuelles qui se sont tenues les 27 et 28 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
«Je suis le capitaine d’une équipe soudée et d’une banque qui a doublé sa taille depuis cinq ans et qui se distingue par la qualité de son travail», a déclaré à cette occasion Donald Kaberuka.
Abordant le contexte économique et financier actuel, il a explique que «l’après crise est différente de l’avant crise en Afrique» et que le continent devait tenir compte de ces mutations pour élaborer ses stratégies de développement. Il a par ailleurs souhaité un élargissement des partenaires de la BAD, en faisant référence aux possibles partenariats avec le Japon et Singapour.
Avant son élection pour la première fois à la présidence de la BAD en 2005, Donald Kaberuka était ministre des Finances et de la planification économique du Rwanda. Il est le 7e président de la BAD.
Les gouverneurs représentant les actionnaires de la BAD ont par ailleurs entériné à cette occasion un triplement du capital de la banque, qui sera ainsi porté à 100 milliards de dollars USD.
Cette augmentation de capital significative permettra à la BAD de soutenir un niveau de prêt plus élevé, y compris en direction du secteur privé. En réponse à la crise financière, la BAD avait accéléré ses engagements, mis en place de nouveaux instruments pour faciliter le commerce et restructurer son portefeuille. La Banque avait ainsi utilisé ses ressources plus rapidement qu’elle ne l’avait initialement prévu.