Invoquant des exigences de sécurité publique, l’Agence de régulations des télécommunications (ARTEL) a récemment décidé en assemblée plénière que la vente des cartes SIM sans identification préalable de l’abonné est désormais interdite.
Zain, Libertis, Moov ou encore Azur viennent d’être rappelés à l’ordre par l’Agence de régulations des télécommunications (ARTEL) dans le cadre de la vente anarchique des cartes SIM. Pour coller aux standards internationaux, l’ARTEL a décidé que tout achat d’une carte SIM sera désormais conditionné par l’identification formelle de l’abonné.
«Selon les dispositions légales et réglementaires en vigueur en matière de sécurité publique, tout client ou détenteur de carte prépayée, doit faire l’objet d’une identification précise comportant notamment les éléments suivants : nom et prénom ; adresse et photocopie d’une pièce d’identité officielle», indique le communiqué de l’ARTEL.
«Ces dispositions ont été rappelées aux opérateurs de téléphonie mobile et fait l’objet de mises en demeure, afin que ces derniers régularisent d’ici fin juin 2010 au plus tard les cartes SIM non renseignées. Par conséquent, toute vente de carte SIM, sans identification préalable, doit immédiatement prendre fin, afin de coller aux exigences de sécurité publique», poursuit le communiqué.
L’ARTEL précise par ailleurs que tous les abonnements non signalés devront impérativement être suspendus à la date butoir du 15 juillet prochain. Pour l’ARTEL enfin, «cette opération vise l’application stricte de la réglementation en la matière telle que définie dans la loi et conformément aux normes internationales»
Une mesure salutaire mais qui pourrait bien se heurter à certaines réalités sur le terrain car bon nombre de Gabonais ne possèdent pas de pièce officielle d’identité ou encore une adresse fiable.