L’audit commandité par les membres du Comité de gestion de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab), qui se sont réunis lundi dernier à Libreville, a « refusé la certification des comptes » de l’institution suite à la non « tenue d’un comité de gestion depuis plus de dix ans ».
Selon le secrétaire du comité de privatisation et président du comité de gestion de la caisse café-cacao, Félix Onkéya, cette situation explique le « déséquilibre dans les comptes » de l’entreprise.
Cet audit a été commandité en vue de faire le bilan couvrant la période de 2007 au premier trimestre 2010 dans le fonctionnement de cette structure, jusques y compris la perspective de gestion de la filière café-cacao, dans au Gabon.
Face à cet état de chose, à en croire Félix Onkéya, l’audit devrait permettre d’engager de « fortes mesures pour redresser cette structures ».
Selon lui, les premiers bénéficiaires seront les agriculteurs. « Un encadrement répondant mieux à leur besoins autorisera évidement une amélioration et une augmentation de leur capacité productrice ».
La dernière réunie du comité a eu lieu le 22 décembre 1999, soit 11 ans. Ce long décalage a eu un impact négatif sur la Caistab, comme l’a reconnu le secrétaire du comité de privatisation.
« Le passé a eu, bien malgré nous, des conséquences sur le rapport du commissaire aux comptes », a-t-lancé.