Le Syndicat national des agents d’Air Service (Synaas), compagnie privée de transport aérien, inquiet de l’avenir du secteur au Gabon, a déclaré lors d’une Assemblée générale, dernièrement à Libreville, que « les charges d’exploitation des compagnies aériennes ne permettent pas un meilleur développement du secteur des transports aérien au Gabon ».
Le Synaas soutient que les taxes prélevées sont excessivement élevées. A titre d’exemple, indique-t-on: « A Mvegué, sur un nombre de 6976 passagers enregistrés, les taxes se sont établies à 94.176.000 francs CFA. A Port-Gentil, sur 25831 passagers, les taxes se sont élevées à 378.850.000 francs CFA ».
Ces agents d’Air Service invitent les pouvoirs publics à réduire les charges d’exploitations qui sont, selon eux, difficiles à supporter.
Justifiant leurs propos par le prix du kérosène qu’ils estiment « assez élevé », ils y ajoutent les taxes exigées, pratiquées par l’Etat, qu’ils jugent « excessives » ainsi que « les taxes agréées par l’aéroport de Libreville (ADL) et par l’agence pour la sécurité et la navigation aérienne (ASECNA) ».
Lors de cette assemblée générale, les membres de ce syndicat se sont également appesantis sur la quantité et la qualité des infrastructures aéroportuaires du pays, déplorant l’état de délabrement de la quasi-totalité des aéroports ou aérodrome du Gabon, entre autres, Port-Gentil, Koulamoutou et Tchibanga.