Le président Ali Bongo est attendu le 6 juin à Brazzaville, au Congo, où il doit prendre part au sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), au cours duquel il sera question d’examiner la mise en œuvre des décisions du sommet de Bangui tenu en janvier.
Les voyages s’enchaînent pour le Chef de l’Etat gabonais. Après la Libye ou encore la France, où il a participé au 25e sommet France-Afrique de Nice, Ali Bongo est attendu le 6 juin à Brazzaville dans le cadre du sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC).
Un conclave assez important puisqu’il sera question d’examiner les modalités de mise en œuvre des mesures prises lors du sommet de janvier dernier à Bangui, en République centrafricaine.
Parmi ces décisions, figurent l’installation du parlement communautaire à Bata, en Guinée équatoriale, la mise en circulation du passeport biométrique communautaire, le lancement des activités de la compagnie Air CEMAC dont le siège sera basé à Brazzaville. D’après le président de la commission de la CEMAC, Antoine Ntsimi, le spécimen du passeport biométrique communautaire devrait être présenté lors de ce sommet extraordinaire.
«Le spécimen du passeport biométrique de la CEMAC sera présenté à la conférence des Chefs d’Etat pour que les Etats puissent suivre son impression. C’est un dossier, à notre humble avis, qui est actuellement au niveau technique ; juste essayer de parfaire un certain nombre de détails», a-t-il déclaré.
Concernant par ailleurs la compagnie Air CEMAC, son partenaire technique, la compagnie sud-africaine South Africa Airways (SAA), informé de la décision des Chefs d’Etat de la communauté.
«Nous sommes-là encore en train de peaufiner les détails techniques pour pouvoir intégrer cette décision», a expliqué le président de la commission de la CEMAC, demandant aux populations de patienter afin que les choses soient mises en marche.
La mise en place du passeport et de la compagnie aérienne communautaires, ainsi que d’autres instruments visent à accélérer le processus d’intégration sous-régionale en Afrique centrale.
